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NIPPON      日本

23 octobre : A Kyoto prendre le train et descendre à la gare de Inari pour se rendre au sanctuaire Fushimi-inari Taisha. Sanctuaire unique au Japon : plus de 30 000 torii alignés sur plus de 4 km délimitant un chemin qui grimpe en serpentant dans la montagne au milieu d'une nature préservée. Au VIIIème siècle les Hata , originaires de Corée, font élever un sanctuaire dédié au kami Inari protecteur de la culture du riz. Pendant plus de mille ans les agriculteurs pour favoriser les récoltes ont offert à la divinité de la nourriture, également vénérée par les marchands car considérée aussi comme divinité de la prospérité. De cet interminable tunnel de portiques oranges aux pieds noirs partent d'autres tunnels qui mènent à d'autres sanctuaires de moindres importances, départ signalé par des statues de renard tenant parfois dans leur gueule une clef de grenier à riz.

            Il est préférable d'arriver de bonne heure, car si le matin il y a peu de monde, à notre retour après avoir parcouru le sentier, la foule a gonflé de façon démesurée. Il y a autant de touristes que de japonais qui viennent déambuler pour le plaisir et nombre de femmes viennent se faire admirer dans leur kimono.

                Divinité shintoïste qui veille sur les récoltes de riz, Inari (稲荷神) est à la fois le kami mâle de la nourriture et le kami femelle du riz ; au printemps il/elle descend des montagnes vers les rizières. Inari tient son non nom de ina-nari signifiant croissance du riz. Ainsi, il est le Kami du riz qui tient une importance majeure dans le quotidien des japonais et par extension il est une divinité de l’agriculture et de la fertilité. Par la suite, il devint également un dieu du commerce et de la pêche. Cette déité est considérée comme un symbole de prospérité et d'amitié.

                Au IXème siècle le moine Kûkai  le fait entrer au panthéon bouddhiste avec la charge de protéger le temple Tô-ji. Inari est alors admis comme divinité aussi bien dans la tradition bouddhique que shintoïste. Inari se situe à mi-chemin entre l'homme et l'animal ( il prend alors le plus souvent la forme d'un renard blanc, les renards sont ses messagers) avec une connotation plutôt féminine.

                Les renards blancs portant un bavoir rouge sont également présents dans les sanctuaires qui lui sont dédiés à travers tout le Japon. Le sanctuaire de Fushimi près de Kyoto est le lieu de culte le plus important. Des offrandes liées au riz (grains de riz, saké) lui sont proposées ainsi qu'aux renards les offrandes sont alors des aliments dont ils raffolent comme le tofu.

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Le Tôfuku-ji : Un des cinq grands temples zen de Kyôto. Quartier général de l'école zen de la secte Rinzai construit en 1236 sous l'égide du moine Enni à la demande de Kujô Michiie sessho (régent d'un empereur mineur) de l'empereur Chukyo. Comme bien souvent le temple eut à souffrir de nombreux incendies et fut reconstruit à plusieurs reprises et la dernière fois en 1911. De l'époque originelle, outre le bâtiment central, demeurent 24 temples secondaires sur les 53 construits. La porte San-mon, du XIIIème siècle, grandiose sous son toit en demi-croupe, avec ses statues de Bouddha et ses plafonds peints, est classée trésor national. L'intérêt de ce temple quelque peu ignoré des touristes est son jardin zen dont l'accés se fait par un pont flanqué d'une forêt d'érables. Composition de rochers, de végétation et de sable, résolument moderne ce jardin dessiné en 1939 par Shigemori Mirei, illustre concepteur du renouveau des jardins japonais, est caractérisé par un ensemble de formes géométriques symétriques, resté fidèle à la tradition zen avec en particulier un jardin composé de mousse, un jardin sec composé de sept pierres cylindriques représentant la Grande Ourse.

24 octobre : Le Chion-in une autre merveille de Kyoto mais il y en a tellement. Le pélerin pénètre dans le temple par une porte gigantesque la plus grande du Japon encore debout : le San-mon, vingt-cinq mètres de haut pour 50 mètres de large, vous domine du haut de la cinquantaine de marches à gravir pour entrer dans le temple. Bâti en 1234 par le moine Genchi disciple de Hônen fondateur de la secte Jôdo dont les cendres reposent dans le mausolée tout près de la cloche la plus grosse et lourde du Japon (74 tonnes), la force de 17 sonneurs est requise pour faire bouger cette cloche. Victimes d'incendies et des guerres fratricides (comme la guerre d’Onin, guerre civile qui opposa shogunat et Daimyo vers la fin du XVème siècle) les bâtiments (106 au total) actuels ont été reconstruits en 1633 sous le règne des Tokugawa. La porte monumentale donne accès à  une place impressionante en dimension, place d'où partent les chemins qui conduisent aux différents temples du complexe, chemins parsemés d'escaliers abrupts. Malheureusement lors de notre visite l'édifice central, le plus imposant de l'ensemble, était fermé pour réfection. Le parquet des différentes habitations sont des planchers de type rossignol c'est-à-dire qu'ils se mettent à grincer de manière harmonieuse dès qu'ils sont foulés assurant ainsi la sécurité des occupants à la moindre intrusion. Dans la salle des hôtes des peintures ornent les murs. Des jardins sont disséminés tout au long des trajets menant aux différents temples et il y a le grand jardin dessiné par Kobori Enshu qui est absolument à voir.

Le marché de Nishiki est un incontournable de Kyoto. Il est dit que le tout premier magasin ouvert le fut en 1310 et que depuis la marché n'a jamais cessé d'exister. Installé dans une rue piétonne sur plus de 400 m, à l'origine ce marché aux poissons est devenu de nos jours une succession de stands où s'expose toute la variété de la cuisine traditionnelle kyotoïte. Poissons frais et secs, légumes sauvages divers, algues, plats cuisinés inconnus et surprenants, thé d'Uji torréfié sur place. Se pressent en une foule compacte entre les étalages,  touristes, gastronomes et restaurateurs de la ville, accompagnés par des effluves diverses et odeurs de friture. Tout ce petit monde achète et pour la plupart déguste sur place.

25 octobre : Toute la journée pluie intense et continue. 35 minutes de train de Kyôto à Nara la capitale du Japon au VIIIème siècle. Ici treize siècles d'histoire vous contemplent. De gigantesques temples bouddhiques et des sanctuaires shintoïstes parsèment la ville de leur richesse artistique. Un parc boisé de plus de 500 hectares couvre le coeur de la ville accueillant par centaines des daims descendus des collines et des forêts avoisinantes.

            Première capitale effective du Japon de sa fondation en 710 jusqu'à son transfert en 784. Avant 710 à la mort du souverain les tabous liés à la mort obligeaient de déplacer la capitale après avoir détruit les palais où avait vécu le souverain défunt. L'influence grandissante du bouddhisme adopté par la cour en (vers) 552 a permis d'effacer progressivement jusqu'à les gommer les anciens tabous. Ainsi l'impératrice Gemmei ordonna peu après son accession au trône, par la promulgation d'un édit, de construire une capitale permanente. Cet édit mit fin à l'itinérance de la cour. La ville se développa rapidement pour s'étendre sur 2 500 hectares et compter environ 100 000 habitants. De nombreux palais, temples, sanctuaires, maisons, marché et édifices publics furent construits selon une structure géométrique inspirée de la ville de Chagan en Chine, capitale de la dynastie des Tang, La ville, sur un axe nord sud, est quadrillée de rues et de bâtiments répartis selon un damier autour de la rue centrale.

            Le bouddhisme, sous l'impulsion des empereurs successifs, gagna en influence. Cette dévotion aboutit à la mise en oeuvre et à la construction d'une colossale statue en bronze du Bouddha que l'on admire toujours de nos jours dans le Todai-ji. Statue consacrée en 752.

            La période de Nara est une période d'un grand boulversement technique, intellectuel et artistique. Cette période appelée "ère Tempyô" est à l'origine du fondement de la civilisation japonaise. Progressivement les grands temples de Nara prennent une importance excessive, s'immiscent de façon trop importante dans les affaires de l'état, l'empereur décide de transférer la cour d'abord à Nagaoka puis rapidement sur le site de l'actuelle Kyotô pour échapper à cette influence envahissante.

            A la suite de ce déménagement la ville perd une grande part de son influence. Dans une lutte d'influence Kyoto est assiégée en 1180 par les membres du clan Taira. Malgré la vaillante résistance des moines la ville finit par succomber et être incendiée. Reconstruite elle subit de nouvelles attaques pendant la période de la guerre civile mais se relèvera toujours de ces agressions et de ses cendres pour se reconstruire.     

            Au cours des siècles la ville a su reconquérir en grande partie sa grande influence religieuse, elle su aussi reconstruire, entretenir, restaurer au fil des siècles ses bijoux architecturaux. Par exemple le Tôdai-ji  dont la construction débuta en 743 à l'instigation de l'empereur Shomu, empereur qui voulait un édifice suffisamment volumineux pour accueillir la plus grande statue en bronze de Bouddha jamais fondue. De nos jours le site reçoit chaque année plus de 3 millions de visiteurs qui viennent admirer la statue du grand Bouddha tout en se receuillir devant elle.

            Magnifique monument auquel on accède par la porte sud Nandai-mon, immense porte à cinq travées haute de 25 mètres soutenues par un ensemble de18 piliers de bois, coiffée d'un double toit. Deux statues en bois les gardiens de Ni-oh sont abritées par ces piliers, l'un des gardiens Agyo à la bouche ouverte symbole du début de la vie lorsque l'on pousse le premier cri, le second Ungyo à la bouche fermée symbole de la fin de vie lorsque le dernier murmure s'échappe des lèvres. Sur le parcours une superbe lanterne octogonale haute de 4,60 m, toute en bronze, au foyer imposant dominé par un toit en forme de pagode, ses huit faces sont gravées de lions, de nuages, de bosatsu musiciens. Datée de 752, elle a échappé à toutes les vivicitudes imaginables et est classée trésor national.

            Le pavillon du grand Boddha reconstruit pour la dernière fois en 1708 mesure 52 m de large 88 m de long pour 47 m de haut et détient le titre de plus grand monument en bois au monde. C'est à l'intérieur que se dresse la statue du grand Bouddha Vairocana assis sur une fleur de lotus, réalisée en 751 par Kimimaro un artiste coréen  : 18 m de haut pour 130 kg d'or et 437 tonnes de bronze. Seul le piédestal est d'origine, la tête date du 17ème s. Bouddha est flanqué à sa gauche de Nyoirin Kannon qui exauce les voeux, à sa droite Kokuzo Kannon symbole de la sagesse.

            Le musée du Tôdai-ji à proximité de la porte sud permet de découvrir entre-autre une remarquable collection de statues en bois polychrome de Senju Kannon (déesse de la compassion aux milles bras) et de belles statues de Bouddha de différentes époques.

            Malheureusement pour nous l'intensité de la pluie qui redouble et ne veut pas s'interrompre va écourter notre séjour à Nara. La pagode à cinq étages, le musée des trésors nationaux, l'allée aux 3000 lanternes du sanctuaire Kasuga yama, le plus vieil édifice en bois du Japon le temple Hôryû-ji etc... ce sera pour une autre visite.

 Les daims de Nara (shika en japonais)                 un peu plus petit que le daim européen, ces animaux sont sacrés et classés trésors nationaux. Ces daims sont considérés comme des messagers des dieux. En tuer un était puni de mort jusqu'en 1637. Normalement herbivore ces animaux se mèlent à la foule sans aucune crainte et viennent au contact des passants, surtout des enfants, pour quémander quelques gâteries qu'ils ne sont pas long à recevoir de la main des nombreux pélerins visitant les différents monuments.

La cérémonie du Shuni-e

                Depuis 1 200 ans  au début du mois de mars et pendant deux semaines les moines du Todai-ji s'acquittent du rituel de repentance au cours duquel ils confessent leurs fautes devant la Kannon du Nigatsu-do. Il leur faut se purifier des trois poisons que sont l'avidité, la stupidité, la colère. Ces trois poisons empêchent d'atteindre la vérité. Au crépuscule les moines chantent  en agitant de volumineuses torches en courant. Pour finir ils font l'offrande d'eau lustrale à la divinité mais aussi à la foule.

Le soleil levant

En 593 le prince Shôtoku est choisi comme régent par sa tante l'impératrice Suiko lorsqu'elle monte sur le trône à Asuka. Shôtoku est un prince réformateur très influencé par la culture chinoise et pétri de bouddhisme et de confucianisme. En 604 il promulgue une constitution de 17 articles pour adapter le pays aux principes confucéens, c'est à ce moment là que le pays prend le nom de Nippon ou Nihon 日本 qui peut se traduire par "soleil levant" ou "origine du soleil" ou "Là où naît le soleil". Il fonde de grands temples bouddhiques comme l'Asuka ou le Hôryû-ji aux standards de la construction chinoise.

                A sa mort en 622 les bouddhistes en feront un être surnaturel mais les confucianistes revendiqueront aussi son héritage

26 octobre : Le Jidai matsuri ou festival des âges a lieu habituellement tous les 22 octobre sauf cette année car à cette date le nouvel empereur était intronisé à Tokyo. La manifestation a été repousée au 26 octobre. Ce festival créé en 1895 pour commémorer le 1100ème anniversaire de la fondation de Kyôto, capitale impériale appelée alors Heian-kyo quand l'empereur Kammu fonda sa nouvelle capitale. En 1895 un temple shinto dénommé Heian Jingu Shrine est construit selon les caractérisques architecturales de l'époque de la fondation de Kyôto, il reproduit pour partie ce qu'était le palais à l'époque de la fondation de la ville. Le sanctuaire est dédié à l'empereur Kammu le fondateur mais aussi à l'empereur Kômei l'empereur qui posa les bases du Japon moderne.

            Tous les costumes et accessoires portés par les participants sont de parfaites répliques des différentes périodes que retrace le défilé. 2000 figurants répartis en 18 groupes vont résumer l'histoire du Japon en quelques tableaux. La procession débute par la période historique la plus récente (Meiji) et s'achève par la plus ancienne. Le cortège démarre du parc du palais impérial Kyôto-gosho pour, après avoir parcouru une grande partie de la ville au milieu d'une foule dense et enthousiaste, s'achever au sanctuaire Heian-jingu. Du passage du premier groupe à celui du dernier si vous voulez voir l'ensemble du défilé il s'écoule une bonne heure et demie avec vers la fin une progression en accordéon.

            Le premier groupe à passer honore les instances officielles puis vient le tableau de la restauration Meiji avec l'armée royale de cette période et les patriotes de la restauration Meiji.

            Succède ensuite l'époque d'Edo avec la visite du Shogun Tokugawa à l'empereur, des dames de l'époque Edo, la princesse Kazu (fille de l'empereur Ninkô) qui épouse Tokugawa Iemochi le 14ème shogun, Togukawa Iemochi âgé de 16 ans, Rengetsu considérée comme la plus grande poétesse du 19ème siècle. Ensuite la femme du marchand Kuranosuke Nakamura, puis deux poétesses Kai et Gyokuran, Yoshimo Tayu courtisane remarquable par sa beauté et son intelligence célèbre pour sa maîtrise de la poésie de la musique de la danse et de la cérémonie du thé et enfin Izumo-no-Okuni à l'origine du Kabuki ( forme épique du théâtre japonais traditionnel, centré sur un jeu d'acteur à la fois spectaculaire et codifié, il se distingue par le maquillage élaboré des acteurs et l'abondance de dispositifs scéniques destinés à souligner les paroxysmes et les retournements de la pièce).


            Époque Azuchi Momoyama (1573-1614). Cette période est illustrée par le passage de la procession de Hideyoshi Toyotomi , Nobunaga Oda entrant dans la cité en 1568 est le premier unificateur du Japon, Niga Nagahide, Tagigawa Kasumasu, Shibata Katsuie.


            Époque de Muromachi (1393-1572). Plusieurs personnage Ise-Shi responsable des affaires financières, Hisokawa-shi assitant du Shogun et responsable des affaires du gouvernement, Yamana-shi responsable de la sécurité, Nikaido-shi responsable des affaires judiciaires. Ensuite le samouraï  Masashige Kusunoki pour son entrée triomphale dans Kyôto après avoir fait lever le siège de la ville au bénéfice de l'empereur Godaigo. Des Dames du Moyen Âge Ohara-me en habits traditionnels féminins de la région nord de Kyôto (Ohara), Katsura-me en habits traditionnels féminins de la région ouest de Kyôto (Katsura), Yodo Gimi (femme d'Hideyoshi Toyotomi), Abutsi-ni (femme de Fujiwa no Tameie) auteure de "Izayoi-nikki" récit de voyage qui la rendit célèbre, Shizuka Gozen tragique héroïne passionnément aimée par Minamoto no Yoshitsune.


            Époque de Kamakura (1192-1333) : Défile la compagnie des archers Yabusame.


            Époque Fujiwara (897-1185) : procession des nobles de la cour, petit à petit les japonais s'affranchissent de l'influence chinoise.


            Dames de l’époque de Heian (794-1185) avec Wake no Hiromushi bienfaitrice qui a sauvé 83 orphelins, à l'origine des orphelinats au Japon, Ono no Komachi poétesse et modèle de beauté,  Kino-no-MusumeTsurayuki fille du poète renommé Kino-Tsurayuki, Murasaki Shikibu et Sei Shonagon auteures du Genji Monogatari (Dit de Genji) pour la première et de l’essai critique Makura no Soshi (Notes de chevet) pour la seconde, Tokiwa Gozen mère de Minamoto no Yoshitsune (samouraï est un général des périodes Heian et Kamakura) fuit Kyôto au moment de la guerre civile, Yokobue servante à la cour dont Tagikuchi-noTokiyori (un guerrier du palais) tomba follement amoureux mais sa famille refusant l'union avec Yokubue ce dernier se réfugia dans la religion en devenant prêtre pour trouver du réconfort, Tomoe Gozen femme du général Kiso Yoshinaka  et qui combattit aux côtés de son mari, ,

            

            Ère Enryaku (782-806) : Procession des guerriers, Procession des nobles de la cour, Offrandes offertes aux dieux, Zen retsu : procession sacrée, Shinko retsu : procession sacrée des deux attelages symbolisant les âmes des empereurs Kanmu et Kômei, femmes du bassin de la rivière Shirakawa porteuses de fleurs au château impérial et pour finir la compagnie des archers chargés de protéger symboliquement les attelages sacrés.

Ere Meiji

Epoque d'Edo

Kazu-no-Miya

Kaji

Ohtagaki Rengetsu

Gyokuran

Nakamura Kuranosuke-no-tsuma

Yoshino Tayu

Izumo-no-Okuni

Procesion de la famille Toyotomi

Daimyo

Daimyo

Oda Nobunaga

Niwa Nagahide

Takigawa Kazumasu

Hashiba Hideyoshi

Yamana-shi

Jour de fête  à Muromachi

Katsura-me

Ohara-me

Yodogimi

Mme Fujiwara Tameie

Procession des archers

Procession dse nobles de Fujiwara

Tomoe-Gozen

Sei-Shonagon

Murasaki-Shikibu

Kino-Tsurayuki-no-Musume

Onoo-no Komachi

Période des guerriers de Enryaku

Les nobles de la cour de Enryaku

Kocho et Karyobin

Procession du Palanquin

Procession des fleurs destinées au palais

Procession des archers