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VOYAGE ET SANTE

PATHOLOGIES LIEES AU SOLEIL


Pathologies cutanées


Le soleil à forte dose est nocif pour l’organisme, responsable d’un vieillissement prématuré de la peau et responsable de la survenue de cancer. Cette nocivité est liée aux ultraviolets A et B qui parviennent à la surface du globe. Les quantités d’ultraviolets délivrés sont plus faibles le matin et l’après-midi, maximum entre

11 h et 16 h, et elles sont d’autant plus importantes que l’on se rapproche de l’équateur.


·  La photoprotection

La prévention et la protection sont seules efficaces et indispensables. Elle doit débuter dans la petite enfance, renforcée pour les personnes vivant au grand air et sans contraintes vestimentaires. Le bronzage ne protège ni du vieillissement cutané ni du développement d’un cancer.

La protection vestimentaire. Porter des vêtements amples et de couleurs claires, ne pas oublier de vêtir les petits enfants. Porter chapeaux et casquettes.

Eviter de s’exposer aux heures chaudes de la journée. Se méfier des temps couverts et de la réverbération.

Photoprotection externe. La choisir en fonction de son phototype, de la durée de l’exposition, de l’ensoleillement qui dépend de la latitude et de l’altitude, de la partie du corps à protéger (le visage et les mains devraient être protégés totalement contre les UVA et UVB). Les écrans dont l’indice est supérieur à 40 sont à réserver à la protection solaire extrême (intolérance solaire, photodermatose). Les écrans dont l’indice est compris entre 20 et30 sont réservés à la protection de tous les états cutanés fragiles. Produit à appliquer et réappliquer plusieurs fois dans la journée. Les antisolaires ont pour but de s’exposer sans risques et non pas d’augmenter le nombre d’heures d’exposition.


·  Le coup de soleil

Dermatose solaire la plus fréquente. Réaction phototoxique secondaire à une exposition brutale au soleil. Suivant le phototype en cause les réactions seront différentes : plus la peau est claire et plus le risque de réaction est sévère. Le coup de soleil est une brûlure superficielle. Rougeur cutanée qui dessine les parties exposées au rayonnement solaire. Le premier stade se traduit par un érythème. Le second par une atteinte profonde des couches de la peau avec douleurs, rougeurs, œdème, cloques. Le tout accompagné de frissons voire fièvre.

            Traitement : pour les coups de soleil modérés appliquer de la Biafine 2 à 3 fois par jour. Boire abondamment. Interdire toute nouvelle exposition. En présence de coups de soleil intenses :brûlure profonde à traiter comme telle. En présence de signes généraux : agitation délire, t° 39°, vomissements. Installer le malade à l’ombre avec emballage de linge tiède, faire boire, administrer antidouleur, anti-vomitif. Pansements au sérum physiologique froid.


·  Cancers cutanés

Le danger vient d’une exposition prolongée et répétée sans protection. Des coups de soleil et une exposition prolongée dans la petite enfance, plus particulièrement avant 10 ans, favorisent l’apparition d’un cancer redoutable : le mélanome malin. Chez l’adulte un ensoleillement prolongé favorise la survenue de cancer type basocellulaire et spinocellulaire.


·  Les troubles de la pigmentation

Le lentigo solaire : taches de quelques millimètres, aspect en plaque. Ces taches sont secondaires à une brûlure et se renforcent à chaque nouvelle exposition.


·  Le vieillissement cutané

La sénescence cutanée est normale. Elle devient nette après 40 ans. Ces lésions sont irréversibles. Les élastoses actiniques sont bien connues des marins et des paysans. La peau devient épaisse, flasque, molle, puis elle s’atrophie progressivement, se dessèche, se plisse facilement.

  

Sous l’effet d’un coup de soleil les lèvres deviennent rouges enflées, tendues, très douloureuses, il peut apparaître des crevasses douloureuses elles aussi. La chéléïte augmente en 2-4 jours puis reste fixée. Si l’exposition persiste la chéléïte évolue vers la chronicité. Le traitement efficace est la photoprotection par un écran labial et bien sûr l’éviction solaire.

  

Caractérise une défaillance du système de thermorégulation, favorisé par des conditions climatiques particulières : forte chaleur associée à une humidité importante et l’absence de vent. Le traitement est préventif : vêtements clairs et amples ( protègent du rayonnement et n’entravent pas l’évaporation sudorale), couvre-chef, hydratation même en l’absence de sensation de soif, mouiller régulièrement la tête et la nuque.

  

Sensation de chaleur intense, apparitions de maux de tête, pouls accéléré, respiration oppressée. A un stade supérieur apparaît des nausées, une somnolence, des bourdonnements d’oreilles, voire des troubles psychiques, un coma. Le traitement est d’abord préventif. Au stade déclaré il convient d’abriter le sujet à l’ombre, emmaillotage de serviette fraîche sur la nuque et le front, le déshabiller, l’asperger d’eau et le ventiler. Commencer une réhydratation en faisant boire souvent et par petite quantité.

  

Réactions cutanées phototoxiques au soleil localisées aux régions découvertes(décolleté, visage, mains). Réactions liées à la prise de médicaments, à l’application de produits cosmétiques, au contact d’essence de certaines plantes. Eviction du produit en cause.



Pathologies ophtalmiques


·  L’ophtalmie

Sans protection appropriée la cornée est brûlée par le soleil. L’ophtalmie se signale par l’apparition d’une sensation de gêne douloureuse, de présence de sable sous les paupières qui sont rouges et enflées. Le clignement de l’œil est douloureux. L’exposition à la lumière déclenche un larmoiement abondant associé à une ouverture palpébrale difficile.

Le traitement est avant tout préventif : port de lunette solaire y compris chez l’enfant. En cas de douleurs modérées, instiller 2 gouttes de collyre type Uveline. A un stade plus évolué : déposer un pansement occlusif sur les yeux pendant 48 h (compresses imbibées d’eau fraîche)., instiller une goutte de collyre type Biocidan toutes les4 h et une goutte de collyre vasoconstricteur.


·  La cataracte sénile

Cataracte dont la vitesse d’évolution est fonction de la dose d’UV reçue. Les doses d’UV sont cumulatives. Se protéger les yeux contre les agressions des ultraviolets est impératif.

PATHOLOGIES TROPICALES


Bourbouille

            Dermatose bénigne liée à l'hypersécrétion sudorale. Apparait sous les tropiques, conséquence de ports de vêtements inadaptés, efforts musculaires excessifs, une macération, une hygiène insuffisante ou immodérée. Eruption papuleuse de 2 à 4 mm avec parfois au sommet une petite vésicule ou pustule, située préférentiellement au cou, haut du dos, thorax, aiselles et flancs. peu de démangeaison.

On traite avec un antiseptique tel que de l'eosine.

Paludisme

Maladie parasitaire transmise par piqûre d’un moustique : l’anophèle. Présent au niveau de la ceinture équatoria.el. Il existe 4 types de parasites pouvant être en cause. Le plus dangereux est le plasmodium falciparum car il présente une résistance aux traitements habituels. Trois groupes de pays ont été déterminés en fonction de cette résistance. Les choses évoluant renseigner-vous auprès du centre hospitalier le plus proche ou de votre médecin pour bénéficier de la chimioprophylaxie la mieux adaptée en fonction de vos destinations au moment de votre départ.

Attention : -aucune chimioprophylaxie n’est efficace à 100 % . La prévention est indispensable : vêtements couvrants, moustiquaire, répulsif en aérosol ou lotion (répéter l’application), ultrasons, tortillons.

                   -un million de personnes décèdent chaque année du paludisme dans le monde.


Dengue

Maladie virale, en recrudescence depuis 15ans, véritable fléau mondial. Localisée aux zones subtropicales et tropicales. Ce virus est transmis par piqûres d’un petit moustique actif la journée, l’Aedes Aegypti.

Les signes apparaissent 4 à 8 jours après l’infestation, voire jusqu’à 15 jours. Débute par une fièvre brutale entre 39 et 41°C, associée à des maux de tête violents, anorexie, vomissements, et présence d’un goût de rouille dans la bouche, douleurs rétro-occulaires surtout lors des mouvements des yeux, enfin des douleurs musculaires et articulaires invalidantes. Quelques jours plus tard apparaît une éruption cutanée dont la durée varie de 1 à 5 jours, accompagnée de prurit et d’une desquamation secondaire. La fatigue qui suit cet épisode infectieux peut durer plusieurs semaines.

Il existe une forme grave appelée Dengue hémorragique. Début classique puis apparition d’un syndrome hémorragique : saignement de nez, de gencives… elle peut se compliquer d’un état de choc avec décès.

Dans la dengue classique traitement par paracétamol. En cas de dengue hémorragique une hospitalisation est nécessaire.

Pas de vaccin . La prévention est donc capitale. Cacher le maximum de peau aux Aedes, pulvériser sur les vêtements de la perméthrine (moustidose spray tissus) efficace deux mois, protéger les parties découvertes avec Insect Ecran Peau, efficace 4 heures.

            50 millions de cas de dengue annuel dans le monde


Leishmanioses cutanées

            Surtout en Guyane en zone forestière, mais aussi le pourtour méditerranéen. Transmis à l’homme par un petit insecte piqueur le Phlébotome actif à la tombée de la nuit. Cet insecte velu est si petit qu’il franchit sans problème la barrière que représente une moustiquaire.

            La piqûre est douloureuse. Après infestation apparaît de petites ulcérations cutanées difficiles à guérir. La prévention des piqûres de ces bestioles passe par la protection de la peau et l’utilisation de répulsif.


Larbish ou larva migrans

Pathologie provoquée par les larves d’un parasite intestinal du chien et du chat. Ceux-ci vont souiller les plages de leurs déjections et l’homme s’infeste par voie cutanée au contact du sol. Cliniquement, après quelques jours de démangeaisons apparaissent de multiples cordons rouges, sinueux, qui s’allongent de quelques centimètres tous les jours. Ces cordons correspondent à la migration des larves sous la peau. La guérison se fait spontanément au bout de 1 à 3 mois.

La prévention consiste à marcher sur les plages pieds chaussés de sandales, et à s’étendre sur une natte. Fréquent aux Antilles.


Puce chique

            Géographiquement répartie en Amérique intertropicale, Afrique noire, Madagascar. Ectoparasite qui vit dans le sable. Très petit 1 mm de long. Par son rostre la femelle fécondée se fixe sur la peau puis s’enfonce en profondeur sous la peau, en général au niveau des pieds. Douleurs au niveau de la pénétration, surinfections secondaires la chique grossie pour atteindre la taille de 5 mm, les œufs sont pondus et la chique ressort au bout de quelques jours.

            Le traitement consiste à extraire la chique à l’aide d’une aiguille stérile, puis soins locaux par antiseptiques.


PATHOLOGIES LIEES AUX ANIMAUX MARINS


Méduses

Les méduses vivent dans les mers tièdes, sont pourvues de tentacules mobiles couverts de cellules urticantes. Le contact provoque l’apparition d’une douleur, souvent intense, à type de brûlure accompagnée d’angoisse. L’éruption linéaire a un aspect flagellé. Une réaction généralisée est possible surtout chez un sujet déjà sensibilisé.

Traiter rapidement : au préalable gratter les zones touchées pour ôter le maximum de nématocystes (cellules urticantes situées sur les tentacules), saupoudrer de sable ou de talc, ne pas frotter ni appliquer d’eau froide, appliquer une solution corticoïde, administrer un antihistaminique.


Physalies

Se rencontrent dans les mers chaudes et sont plus agressives. La projection de leurs filaments pêcheurs, sur près de 3 mètres peuvent provoquer des réactions syncopales à l’origine de noyade. Même traitement que les méduses. Le traitement initial du choc conditionne le pronostic.


Anémones de mer

Le contact provoque une réaction cutanée aigue papuleuse, voir bulleuse sur les zones touchées.


Oursins

 Les épines (ou pédicelles) de l’oursin se brisent et pénètrent dans la plante du pied lorsque l’on marche dessus pieds nus. Cela provoque une douleur vive à type de brûlure, un saignement, et un œdème. Dans les mers chaudes la famille des oursins possède des piquants courts dont le venin est neurotoxique et peut entraîner une paralysie du membre. Le traitement consiste à retirer toutes les épines pour assurer la guérison. Désinfecter (fucidine crème) et appliquer un pansement avec compresses chaudes imbibé de sérum physiologique. A distance, s’il persiste des bouts d’épines, une réaction locale peut apparaître à type de granulome, dont l’ablation nécessitera l’utilisation du bistouri.


Vives

Poisson qui s’enfouit dans le sable des côtes. L’accident survient lorsque l’on marche sur la vive. La douleur est immédiate, très intense et peut persister plusieurs heures. La douleur est si intense quelle peut entraîner une syncope. Le venin de la vive est thermolabile à 50°C. On peut appliquer des compresses d’eau chaude pour limiter la diffusion du venin. La zone de la piqûre doit être désinfectée. La guérison est lente.


Les coraux

Sont responsables de douleurs et d’ulcérations.


Poisson-pierre

Ressemble à une pierre et vit en eau peu profonde. Si on marche dessus pieds nus on ressent une douleur intense puis secondairement apparait un œdème. Baigner le membre atteint dans de l’eau très chaude additionnée de Sterlane.


Ciguatera

            Pathologie liée à la consommation de poisson vivant dans les îles coralliennes. Présent aux Antilles et en Polynésie. Interrogez les habitants pour connaitre les zones à riques Intoxication alimentaire conséquence de la consommation de poisson intoxiqué. Présence dans la chair de certains poissons coralliens, et de leurs prédateurs, d’une toxine non détruite par la cuisson. Quelques minutes à quelques heures après l’ingestion de ces poissons apparaissent des fourmillements aux extrémités, des signes digestifs puis paralysie des membres et surtout des muscles respiratoires avec risque de décès dans les cas les plus graves. La symptomatologie persiste environ une semaine.

  

LES PIQÛRES ou MORSURES D’ANIMAUX


Les séjours à terre, sur les plages, les baignades en eau douce ou en mer favorisent la rencontre d’animaux dont les piqûres, les morsures ou le simple contact sont à l’origine de réactions locales, générales, parfois mortelles par mise en jeu de processus allergique massif tel que le choc anaphylactique

La piqûre ou morsure passe rarement inaperçue, mais l’auteur en cause n’est pas toujours identifié de manière suffisamment précise pour assurer un traitement adapté. Il est important dans la mesure du possible d’identifier l’agresseur. Ne jamais oublier les mesures de protections basiques.


Moustiques

Plusieurs variétés transmettant pour certaines le paludisme, pour d’autres la dengue ou encore la fièvre jaune. Présents en régions tropicales chaudes. Il est essentiel de se protéger de leur piqure par le port de vêtement enveloppant, se badigeonner de répulsifs divers, utiliser des moustiquaires.

 

Abeilles, guêpes, frelons

Les abeilles ne piquent qu’une fois. Le dard reste dans la peau. Les guêpes et frelons peuvent piquer plusieurs fois : le dard est lisse.

Après piqûre apparition d’une rougeur, œdème, éruption urticariene, prurit, douleur immédiate. A un degré de plus évolue vers bronchospasme, œdème laryngé avec difficulté à respirer, signes cutanés généraux tel que éruption urticante, prurit voire un choc.

Le traitement : nettoyer dans un premier temps avec un antiseptique, application de glace. Ultérieurement application d’une pommade corticoïde, administration d’un antihistaminique par voie générale. A un degré de plus si présence de signes de gravité allonger le malade jambes surélevées, injecter un corticoïde par voie générale et appeler le CCMM.


Fourmis rouges

Piqûres multiples localisées pour l’essentiel aux jambes et avant bras. Douleurs immédiates aussitôt les piqûres, sensation de cuisson, de brûlures. Apparition de rougeur, œdème et enfin vésicule. Possibles réaction allergique généralisée dans les jours suivant avec urticaire, crampes abdominales, frissons.

Pour traiter : nettoyer avec un antiseptique, appliquer ensuite une crème ou une lotion corticoïde, avaler un antihistaminique pendant 3 jours.


Cantharides

Insecte coléoptère de couleur vert doré et brillant. Répartition géographique mondiale, avec une prédilection pour les pays chauds et secs.

En écrasant l’insecte sur la peau, il y a libération d’un principe toxique la cantharidine. Aussitôt l’insecte écrasé sensation de brûlure, rougeur cutanée, développement de lésions bulleuses accompagnées de prurit, localisé à l’endroit où l’insecte a été écrasé. Le traitement consiste à laver la peau à l’eau savonneuse et bien rincer pour éliminer la cantharidine. Application d’un corticoïde local, prise d’un antihistaminique pour calmer les démangeaisons. La guérison est obtenue en une quinzaine de jours sans séquelles.


Araignées

Seules quelques espèces sont dangereuses pour l’homme. Elles vivent dans les régions tropicales et subtropicales. Citons la veuve noire essentiellement en Corse et pourtour méditerranéen, la mygale velue en Afrique, les cténes en Amérique du Sud petites et très agressives, les lycoses (appelée tarentules) morsures nécrosantes, ne mord que si on la manipule.

Applications de glace ou d’eau froide au point de morsure. Si apparition d’un état de choc envisager une évacuation sanitaire.


Les scorpions

Se rencontrent essentiellement dans les zones chaudes : zone méditerranéenne, Afrique, Amérique. Peuvent provoquer des accidents mortels, essentiellement chez l’enfant et l’adolescent. La piqûre est douloureuse, localisée au niveau d’un bras, d’une jambe, d’un pied. Apparition d’un œdème, d’une rougeur, peut évoluer vers une nécrose locale. Peut survenir aussi des spasmes musculaires. Se méfier chez l’enfant de la survenue d’un collapsus cardiorespiratoire. Traiter en appliquant un garrot au-dessus de la piqûre, suffisamment pour empêcher le retour veineux mais pas trop serré pour laisser passer la circulation artérielle, desserrer 5 minutes tous les quart d’heure. Application d’eau froide, si possible de glace. En cas de choc envisager une évacuation sanitaire.


Tiques

            Acariens hématophages responsables de la transmission de maladies parasitaires dont la maladie de Lyme. La piqûre est douloureuse, elle est suivie d’une rougeur, de démangeaisons. La tique découverte il faut la tuer avec un coton imbibé d’éther ou d'alcool, puis la détacher avec précaution quelques minutes plus tard. Si secondairement apparaît une fièvre, des douleurs musculaires, des paralysies, il conviendra de consulter car vous pouvez avoir contracté une maladie de Lyme ou une tularémie voire une encéphalite à tique.


Serpents

Quel que soit le type de serpent en cause, à défaut de le reconnaître, à la suite d’une morsure en pratique il faut : mettre le malade au repos, envisager une évacuation sanitaire immédiate pour bénéficier d’un traitement adapté. Puis calmer les douleurs par un antalgique, désinfecter localement (Bétadine, dakin) mais pas d’alcool, disposer un bandage de crêpe ajusté mais pas serré de la racine vers la périphérie du membre mordu, immobiliser avec une attelle et si l'on le peut appliquer de la glace (enveloppée dans un linge) sur la plaie.

La prévention est indispensable. Port de chaussures en particulier, avoir un bâton à la main, ne pas fourrager dans les futaies.


Chiens et chats

Attention aux chiens et aux chats inconnus. Les morsures ou griffures peuvent être à l’origine de pathologies infectieuses sévères tels que des septicémies, maladie des griffes du chat, pasteurellose et bien d’autres pour ne pas parler de la rage en particulier en Afrique.


Scolopendres

            Présent sous les tropiques. Appelé encore mille-pattes. Sa morsure est extraordinairement douloureuse mais elle n’est pas mortelle. Le seul traitement consiste à calmer la douleur.

  

LES PLAIES


Les plaies se caractérisent par une atteinte du revêtement cutané, celui-ci protégeant l’organisme des agressions étrangères.

Les plaies sont caractérisées par leurs étendues, leurs profondeurs, et leurs localisations.

Les problèmes présentés sont différents selon qu’il s’agisse d’une plaie nette, contuse, septique ou aseptique, avec corps étrangers.


Plaie simple

Une plaie est dite simple lorsqu’elle est superficielle, peu souillée, peu étendue, en pleine zone cutanée.

Conduite à tenir :

·  Désinfecter la plaie avec un antiseptique : savon de Marseille, Bétadine, Dakin. Nettoyer en utilisant des compresses, jamais de coton.

·  Nettoyer en partant du centre de la plaie vers la périphérie et déborder en peau saine.

·  Parage de la peau, c’est-à-dire couper avec des ciseaux les petits morceaux de peau morte.

·  Réaliser un pansement en disposant un tulle gras puis compresses stériles, immobiliser par un adhésif ou une bande. On utilise maintenant des pansements dit hydrocolloides qui sont étanches

·  Refaire le pansement deux jours après (ou le lendemain s’il y a un doute), vérifier l’absence de complications éventuelles.

·  Pas de traitement par voie générale


Plaie nette, aseptique, sans décollement

Plaie franche sur une longueur variable, sans décollement sur les lèvres de la plaie. En général ce type de plaie se suture.

Conduite à tenir :

·  Désinfection et parage de la plaie.

·  Raser la zone péri lésionnelle (on ne rase pas les sourcils).

·  Si l’on se sent capable on pratique une suture avec points simples au fil monobrin. Sinon fermer la plaie en appliquant des Steri-strip

·  Finir par un pansement peu compressif

·  Protéger de l’humidité pour éviter la macération de la plaie.

·  Renouveler le pansement toutes les 24 heures.


Plaies particulières

Plaie du cuir chevelu. Plaie au saignement abondant.

·  Raser les cheveux largement

·  Nettoyage

·  Parage à minima

·  Suture serrée pour assurer l’hémostase, si on ne suture pas faire un pansement compressif après avoir rapproché les lèvres de la plaie

·  En cas de scalp traumatique : essayer de remettre en place le morceau de cuir chevelu et réaliser un pansement compressif. Si le scalp est important parage soigneux suture si on peut, pansement au tulle gras en bonne épaisseur puis pansements américains tenus en place par une bande.


Plaie de la face.

Toute plaie de la face peut entraîner un préjudice esthétique important. Isolé en plein océan il faudra rester prudent en sachant que ce type de plaie peut être traitée en urgence jusqu’à 48 heures.

·  Plaie nette sans perte de substance : désinfecter. Suture au stéri-strip en respectant les repères anatomiques.

·  Plaie contuse avec perte de substance : Désinfecter, tulle gras en bonne épaisseur ou pansement hydro colloïde. Envisager une consultation spécialisée.

·  Plaie au front : idem ci-dessus

·  Arcade sourcilière : ne pas raser les sourcils. Si suture ou stéri-strip respecter l’alignement du sourcil.

·  Plaie des paupières : devant une plaie des paupières toujours vérifier l’intégrité du globe oculaire. Rapprocher les bords de la plaie, mise en place de stéri-strip. Disposer une compresse et maintenir par une fronde. Instiller un collyre désinfectant (Biocidan).

·  Plaie des lèvres : même conduite que précédemment. Aligner le bord rouge de la lèvre au moment de la pause du stéri-strip.

·  Plaie de la main : s’assurer de la mobilité, motricité et sensibilité de la main. Risque d’atteinte neuro-vasculaire, tendineuse. Attention une plaie des tendons est toujours décalée par rapport à la plaie cutanée. Conduite à tenir habituelle, mais faire un bon pansement protecteur et éventuellement immobiliser la main.

·  Plaie des doigts : vérifier l’absence de lésion tendineuse, de plaie nerveuse. Immobiliser le doigt une fois les soins faits.

·  Hématome sous-unguéale : choc violent au niveau de la dernière phalange. Apparition d’un hématome sous l’ongle. Pour calmer la douleur perforer l’ongle avec un trombone porté au rouge, une goutte de sang va sourdre et diminuer la douleur.

·  Avulsion unguéale : Expulsion complète de l’ongle, laissant le bout du doigt sans protection. Chaque fois que cela est possible remettre l’ongle en place, fixer l’ongle par tout moyen et laisser en place


Les plaies à ne pas refermer

·  Les plaies par morsures d’animaux (chiens, chats) faire un pansement à plat. On ne suture que s’il existe un risque esthétique majeur Le risque si on referme la plaie est le développement de germes dits anaérobies à l’origine de septicémie

·  Les plaies très souillées et très contuses. Ne pas enfermer les germes dans la plaie.

·  La plaie en regard d’une articulation avant exploration chirurgicale.

·  Les plaies situées sur un trajet vasculaire.


Les abrasions cutanées

Plaies superficielles sans atteinte profonde du derme. Cicatrisent sans laisser de traces en général. Désinfecter, ablation des débris divers souillant la plaie, rincer abondamment, appliquer un pansement hydrocolloïde, ou du tulle gras ou tulle Bétadine.

Surveillance usuelle.


Plaie nette, septique, sans décollement

            Conduite à tenir : identique à la précédente, mais réaliser un nettoyage de la plaie appuyé à la compresse pour décontaminer au mieux la plaie, enfin rincer abondamment au sérum physiologique. Suturer la plaie par des points espacés ou Steri-strip espacé.



Plaie contuse, septique ou aseptique

Plus difficile. Conduite à tenir :

·  Raser la zone

·  Nettoyage à la Bétadine (sauf si allergie connue), ou à la Biseptine.

·  Vérifier l’absence de complication vasculaire, nerveuse, tendineuse, musculaire. Retirer tous les corps étrangers, débris et inclusions avec délicatesse. Utiliser une pince désinfectée.

·  Parage de la plaie.

·  Soit il y a assez de peau et on suture, soit la perte de substance est trop importante on recouvre la peau d’un tulle gras (ou d’un pansement hydro colloïde). Fermer par des compresses stériles.

·  Surveillance habituelle.


Plaie avec perte de substance

Conduite à tenir identique. Panser à plat avec un tulle gras ou pansement hydro colloïde.


  

PATHOLOGIES INFECTIEUSES


Pour tous les traitements proposés il convient de respecter les doses, les contre-indications, les effets secondaires notoires, les allergies connues, avant de les utiliser. Demander conseil à votre médecin avant de partir et établir une fiche pour chaque produit.


Angines

Selon l’âge 50 à 90 % des angines sont virales. Mais les complications des angines à streptocoques restent graves et justifient d’un traitement antibiotique si on n’a pas la possibilité de consulter rapidement pour différencier une angine virale d’une angine bactérienne.

Clinique :

Signes locaux : douleurs pharyngées, dysphagie, ganglions au cou.

Signes généraux : fièvre, frissons, maux de tête, syndrome grippal.

A l’examen :

Localement au niveau des amygdales : une rougeur ou un aspect érhytémato-pultacé, uni ou bilatérale (streptocoque, virus), vésicule (herpès), fausse membrane (mononucléose infectieuse), ulcéro-nécrotique (angine de Vincent, hémopathie).

Critères en faveur d’une angine à streptocoque :

1. aspect des amygdales rouges, œdème

2. fièvre supérieure à 38,5°

3. absence de toux

4. ganglions cervicaux hauts et douloureux

Traitement chez l’adulte

1. Clamoxyl (mais jamais en cas de suspicion de mononucléose)

2. Orelox

3. un macrolide en cas d’allergie


Otites

Pour affirmer le diagnostic cela nécessite un contrôle à l’otoscope. Soit il s’agit d’une otite externe intéressant le conduit auditif, soit une otite moyenne aiguë par atteinte du tympan.

Clinique :

Association de douleur, baisse de l’audition, fièvre. Tympan rouge, congestif, bombé voire écoulement purulent pour l’otite moyenne aiguë. Soit conduit rouge douloureux au passage du spéculum car il existe une obstruction du conduit auditif, l’absence de baisse de l’audition, parfois un écoulement purulent, dans le cas d’une otite externe.

Traitement : 1.Otite moyenne aiguë : Traitement général par antibiothérapie : Augmentin ou Orelox ou Pyostacine en cas d'allergie.

                                                       Localement application de Polydexa

                   2.Otite externe : Traitement local par mèche imbibée de Polydexa.


Bronchites

            Liées dans 50 à 90 % des cas à un virus ou germes intra-cellulaires. Les bactéries sont habituellement des agents de surinfection d’une bronchite virale.

Clinique :

Après un début marqué par une atteinte des voies respiratoires supérieures on distingue :

·  une phase initiale, dite sèche (3-4 j) avec toux sèche, quinteuse, associée à une t° de 38°, courbatures, maux de tête. A l’auscultation pulmonaire présence de rares sifflements.

·  Une phase humide (2-3 j) avec apparition de crachats, et une régression de la toux.

·  La survenue de crachats muco-purulents signe en général une surinfection

Traitement :

·  Sujet jeune : pas de traitement antibiotique. Prescrire un antitussif. Si pas d’amélioration au bout de 48 h, administrer un macrolide ou une aminopénicilline Pendant 5 à 7 j.

·  Bronchite aiguë surinfectée chez le sujet à risque (âge>65ans, tabac, cardiopathie, diabète..) antibiotique à large spectre (Augmentin, Zinnat), traitement de 10 jours.


Pneumopathies

En faveur d’une pneumopathie : malaise général, fièvre élevée et constante, frissons. Toux accompagnée d’une expectoration purulente, difficultés à respirer. Le diagnostic est affirmé sur un cliché radio. En l’absence de radio on traite en administrant Amoxicilline 1g trois fois par jour. Au bout de 48 h, en l’absence d’amélioration on associe soit de la Pyostacine, soit un macrolide. Traitement de 12 à 14 jours.


Infections urinaires ou cystites

Pathologie fréquente chez la femme. Chez l’homme la fréquence augmente après 50 ans en rapport avec une pathologie prostatique. En bateau en l’absence de contrôle biologique il convient de traiter systématiquement. Il existe un risque d’évolution vers une pyélonéphrite c'est-à-dire une atteinte du rein avec possibilité de septicémie associée donc très grave.

Clinique

Les signes sont évocateurs : brûlures en urinant, miction impérieuse et très fréquente pour éliminer quelques gouttes d’urine, sang en fin d’émission d’urine.

Traitement

Cystite non compliquée

Traitement court en l’absence de fièvre. Traitement monodose tel que Uniflox, Monoflocet (avec ces deux produits pas d’exposition au soleil sinon risque de réaction allergique cutanée majeur), Uridoz ou Monuril. Si inefficacité on passe à un traitement long en absorbant soit du Pipram fort pendant 10 j, soit Oroken pendant 10 j, soit une quinolone comme Ciflox ou Oflocet (risque de photosensibilisation, pas d’exposition au soleil).

Evolution vers une pyélonéphrite : la présence d’une fièvre élevée associée ou non avec des frissons signe une atteinte du rein ou de la prostate. On administre une fluoroquinolone comme Oflocet ou Ciflox voire du Tavanic. Le traitement sera poursuivi 3 semaines En cas de douleurs tendineuses ou musculaires arrêter le traitement immédiatement, pas d’exposition au soleil. Remplacer par Oroken ou Augmentin.


Prostatites

Fièvre élevée, brûlures mictionnelles, difficulté à uriner, douleurs du bas-ventre.

Traiter par fluoroquinolones, traitement de 4 à 6 semaines.


Mycoses cutanéomuqueuses

Pathologies très répandues et favorisées par la transpiration, la macération, les climats chauds.

Mycoses cutanées

·  Peau glabre

- herpès circiné : survient à tout âge en zones cutanées découvertes. Plaques rouges et squameuses, plus ou moins arrondies, bien limitées, à bordures nettes et vésiculeuses s’étendant de manière centrifuge.Traiter par Lamisil crème (1 application/j pendant10 jours)

- Pityriasis versicolor : survient fréquemment dans les pays tropicaux. Multiples petites macules brunes et squameuses sur peau claire, macules claires sur peau brune. S’étend progressivement. Traiter par application de crème Lamisil.


·  Les grands plis

- eczéma marginé de Hebra : surtout au pli de l’aine, souvent bilatéral. Lésions rouges, squameuses, la périphérie est nette. Les plis sous-mammaires, interfessiers, axillaires peuvent être atteints. Traiter par application de Lamisil.

- intertrigo candidosique : touche les plis inguinaux, interfessiers et sous-mammaires. Aspect rouge vernissé, prurigineux, dépôt blanchâtre en périphérie. Appliquer Amycor ou Myk pendant 4 semaines ou Lamisil crème pendant 10 jours.


·  Les petits plis

- l’intertrigo interorteils ou pied d’athlète : aspect de simple fissure ou d'un suintement associé à des desquamations en plaques, pouvant s’étendre à la plante des pieds. Appliquer Lamisil crème.

- La perlèche : atteintes des commissures labiales, fissurées et rouges. Appliquer  Lamisil crème

  

LES BRÛLURES


Généralités


Les brûlures sont évaluées en fonction de leurs localisations, leurs étendues et leurs profondeurs.

·  Etendue : l’appréciation se fait en appliquant la règle des 9 de Wallace.

Tête et cou 9 %

Tronc 18 %(x 2)

Membre supérieur 9 % (x 2)

Membre inférieur 18 % (x 2)

Organes génitaux externes 1 %

100 % pour le total.

L’évaluation de l’étendue des brûlures se fait en utilisant la paume de la main, celle-ci représente 1 % de la surface corporelle totale. Cette méthode permet une bonne évaluation de la surface brûlée

·  La profondeur des brûlures

- Brûlures du premier degré : brûlures superficielles caractérisées par un érythème (rougeur type coup de soleil), douleur. La guérison spontanée est obtenue en 48 heures.

- Brûlures du deuxième degré : brûlures partielles superficielles caractérisées par des phlyctènes (bulles) extensives à parois épaisses, socle suintant et douloureux. Douleurs globalement très douloureuses. La guérison est obtenue en 15 jours. Après cicatrisation apparition de troubles de la pigmentation.

- Brûlures du deuxième degré profond : Brûlures profondes caractérisées par une douleur moindre, une anesthésie partielle de la lésion, les poils sont adhérents à la peau. La cicatrisation est soit obtenue en 21 jours, soit la brûlure se creuse, et la cicatrisation est difficile à obtenir même avec des soins appropriés. Cette cicatrisation est en général de mauvaise qualité, souvent hypertrophique.

- Brûlures du troisième degré : Brûlures totales profondes, caractérisées au niveau du revêtement cutané par une couleur blanche, nacrée ou rouge vif. Ces lésions sont indolores, les poils ne sont pas adhérents. Ces brûlures sont graves et nécessitent une greffe.


Prévention


Sur un voilier ces accidents surviennent le plus souvent au niveau du coin cuisine, le groupe moteur est moins souvent mis en cause, les brûlures par agent chimique ou électrique sont rares.

Installer et organiser le coin cuisine en conséquence, limiter la présence devant la cuisinière au minimum, assurer le récipient sur la gazinière. La prudence recommande d’être toujours habillé, voire porter un pantalon de ciré même par temps calme et chaud. Une brûlure en plein océan peut se révéler catastrophique, l’excès de prudence n’est lui jamais excessif.



Brûlures graves


Toutes les précautions doivent être prises à bord pour éviter la survenue de ce type de brûlures, dont la survenue en pleine mer peu devenir dramatique. En cas de brûlures de ce type, il faudra traiter au mieux et évacuer le blessé dans les meilleurs délais.

Une brûlure sera d’autant plus grave qu’elle est étendue et profonde.


Conduite à tenir

·  Refroidir à l’eau froide pendant 10 à 15 minutes, en laissant les vêtements en place. Ce refroidissement ne se fera que si la température ambiante est supérieure à 20° C pour éviter une éventuelle hypothermie. Envelopper le brûlé dans un drap propre.

·  Allonger la victime, la recouvrir d’une couverture de survie pour limiter les pertes de chaleur.

·  Donner un antalgique puissant (Temgesic en sublinguale par exemple).

·  Calmer l’angoisse

·  Si la surface brûlée est supérieure à 15 % une réanimation étant impossible, il faut entreprendre une hydratation par voie orale importante 2 litres par jour en complément de la ration d’eau habituelle et à adapter à la température ambiante. Pour cela utiliser une solution de sérum physiologique + 1 l d’eau + un parfum à l’orange. Chez le petit enfant utiliser Adiaril.

·  Adapter les soins locaux.

·  Utiliser les pansements hydrocolloides

·  Surveiller : tension artérielle, diurèse, pouls, température, sensation de soif.


L’évolution

·  Vers le sixième, septième jour, risque de surinfection des brûlures. Si poussée de température, il sera licite d’administrer une antibiothérapie. Dans un premier temps on choisira un antibiotique à large spectre (Augmentin). En l’absence d’amélioration, associer un deuxième antibiotique de famille différente.


Les petites brûlures


En cas de petites brûlures, le refroidissement doit être immédiat, durer 5 minutes au moins. La profondeur de la brûlure est évaluée (voir tableau brûlures graves). Toujours se souvenir qu’une brûlure profonde est peu ou pas douloureuse, la brûlure superficielle est douloureuse. Ce type de brûlure doit cicatriser en 15 jours si elle est bien traitée et s’il ne survient pas de surinfection.

Le traitement :

·  Refroidir pour éviter la diffusion de la chaleur dans les tissus.

·  Localement :

- désinfecter à la Bétadine scrub ou Hibiscrub.

- les bulles sont enlevées.

- après rinçage, appliquer une pommade type Flammazine (sauf si le sujet est allergique aux sulfamides) en couche épaisse sur compresses stériles, pansements à refaire tous les jours. On peut préférer appliquer une membrane type pansement hydrocolloïde comme le Duoderm, l’Urgomed, ces pansements sont étanches et à changer tous les 2 à 3 jours, une première vérification est faite au bout de 48 h pour éliminer l’absence de pus.

·  Sur le plan général :

- faire boire des solutés salés.

- Surveillance de la température.

- Donner des antalgiques en cas de douleurs.

·  Une brûlure doit cicatriser en 15 jours, si ce n’est pas le cas il faudra demander une consultation spécialisée.


Pendant une période de 6 mois à un an, l’exposition au soleil des cicatrices de brûlures  est déconseillée, il y a un risque de cancérisation secondaire. Protéger ces cicatrices par l'application de crème écran solaire.