Écosse pratique
Le chardon
Emblème de l’Écosse, sans que nous n'en connaissions les raisons exactes.
Une légende rapporte que les Scots furent avertis d’une incursion d’envahisseurs Danois par des cris de douleur qu’ils entendirent lorsque ces derniers marchèrent sur des chardons et ainsi permirent aux Scots de résister et de gagner la bataille.
Jacques III d’Écosse au quinzième siècle fut le premier roi à avoir recours au chardon comme emblème de ralliement.
Epingle à écharpe
Un paradis de la navigation à la portée de chacun avec un peu de temps et de prudence. L'Ecosse a peu d'égal pour la navigation à la voile dans nos contrées. De féeriques plans d'eau, de multiples ports de plaisance et de mouillages sauvages s'égrènent le long de cette côte sauvage et encore préservée. Au sud-ouest Firth of Clyde, en remontant la côte ouest Argyll et ses îles, plus haut Skye et le North West, toujours plus haut les Orkney puis enfin les Shetland. Maintenant il faut redescendre en direction de l'East Coast moins sévère, moins abrupte, plus plate, pour achever un tour de l'Ecosse.
Le kilt.
Vêtement traditionnel de la gent masculine dans les Higlands. Coupé traditionnellement dans du tartan, le kilt est plat à l’avant et plissé à l’arrière, il s’arrête au genou. Il est fermé par une épingle en forme d’épée portant en général les armoiries ("crest") du clan au-dessus du genou droit pour éviter au rabat de s’ouvrir (traditionnellement le kilt se porte sans sous-vêtement). Le « sporran », accroché à une large ceinture de cuir dont la boucle rappelle le "crest" du clan, est un sac fabriqué en cuir ou en peau, situé devant le kilt, il avait pour fonction de garder la ration de pain d’avoine. De plus en plus souvent porté en ville comme costume de ville ou sur les lieux de travail; il ne se cantonne plus au mariage ou autres cérémonies.
La cornemuse
« Bagpipes » ou cornemuse, image de la tradition en Écosse. Cet instrument de musique à vent est constitué d’un sac de peau, réserve d’air, dans lequel sont fixés des tuyaux sonores à anches par lesquels on souffle (embouchure). Un de ces tuyau est percé de trous : le chalumeau. Pratiqué dès le quatorze siècle, période à laquelle l’instrument ne disposait que d’un bourdon pour trois actuellement. Les chefs de clan avaient en général leurs joueurs de cornemuse personnel. Les premiers concours furent organisés à la fête annuelle de Falkirk Tryst en 1781. De nombreuses académies de cornemuses et des championnats de Bagpipes ont lieu plusieurs fois par an à travers tout le pays.
Quelques chiffres
- Population : 5,2 millions d'habitants (80% de la population est concentrée dans le sud du pays, le nord est quasiment désert)
- 1,5% de la population parle le gaélique
- Superficie : 77000 km²
- 790 îles dont 130 habitées
- 9 976 km de côtes
- température moyenne l'été de 18°, 19°
- 1 344 m pour le Ben Nevis le sommet le plus haut de Grande Bretagne.
Quelques dates
80 : Les Romains franchissent la Clyde et livrent bataille aux celtes.
121 : construction du mur d'Hadrien.
503 : Les Scots venus d'Irlande s'installent en Argyll dans l'ouest et fondent le royaume de Dalriada.
Vers 600 les Angles, les Pictes, les Bretons et les Scots cohabitent.
843 : Les Scots et les Pictent s'unissent sous l'égide de Kenneth Mac Alpine.
1296 : l'Angleterre rattache l'Ecosse à la couronne.
1314 : Robert 1er Bruce bat les Anglais à Bannockburn.
1328 : l'Ecosse est indépendante.
1587 : Marie Stuart est exécutée à Londres.
1650 : Cromwell envahi l'Ecosse.
1707 : Par l'Acte d'Union l'Angleterre et l'Ecosse se réunissent pour former la Grande Bretagne.
1999 : Réouverture du Parlement Ecossais 292 ans plus tard.
Dangers particuliers
- Ne dites jamais à un Ecossais qu'il est Anglais.
- les fantômes presque partout.
Calédonia puis Scotland
Calédonia sur le celtique Caled : "sauvage, rude". Non donné par les Romains aux Higlands
Les Scots : « ceux qui portent des cicatrices de coupures ». Peuple irlandais de l’antiquité dont certains migrèrent vers la Calédonie au Cinquième siècle et évincèrent les Pictes « ceux qui sont peints, tatoués », habitants des Lowlands et donnèrent leurs nom au pays actuel : Scotland.
Les tartans
Un des symboles de l’Écosse. Tartan vient d’un mot de la langue française « tartaine ». Vêtement de laine grossier, le tartan dont la couleur et le motif était liés au lieu d’origine du tisserand et non d’un clan, se portait dans les Highlands. Tissu de laine colorée, tissé avec des motifs se croisant à angles droits, formé de blocs de couleurs se répétant horizontalement et verticalement pour aboutir à des motifs de carrés et de lignes appelés « sett ». La couleur de teinture était obtenue des plantes locales telles que baies, racines, feuilles, écorce. En particulier la myrtille pour le bleu, la fougère pour le jaune et le genêt pour le vert. Les tartans d'autrefois avaient des couleurs ternes. Les colorants modernes permettent de bénéficier de couleurs plus soutenues et plus vives. Ce costume traditionnel d’abord interdit en 1747 par l’Acte Proscription fit son retour lorsque ce dernier fut aboli en 1782. La normalisation des setts se fit en 1816 à l’initiative de la Highland Society de Londres. Elle proposa aux différents clans de déposer leur motif. Depuis la mode du tartan ne cesse de croitre.
Notes de lectures
Robert Burns : Le Poète, le barde de la terre écossaise. Sa poésie célèbre les beautés de la vie rustique de son pays. Il a aussi rédigé de nombreuses chansons. Difficile à trouver en français.
Kenneth white : L'Écosse avec Kenneth White : Guides Flammarion Une visite de l'Écosse en compagnie de l'auteur né à Glasgow, écrivain, poète et voyageur qui vit en France depuis 40 ans. Fondateur de l'institut de géopoétique en 1989. Autre titre : Écosse le pays derrière les noms : un texte de Kenneth White illustré des photos en noir et blanc de Jean Herchove, édition Terre de Brume
Sir Walter Scott : certes Ivanhoé et Quentin Durward mais surtout l'Antiquaire, les Puritains d'Ecosse, le Lord des îles, les Contes de mon Hôte.
Robert louis Stevenson : Romancier et grand voyageur. A travers l'Ecosse, La Flèche noire et Le Maître de Ballantrae. Les Gais Lurons chantent la peur et la solitude dans un décor marin sauvage.
Ian Rankin, Alexander Mac Call Smith et William Mcllvanney. Tous trois auteurs de romans policiers. De les lires vous permettra de mieux appréhender la société écossaise contemporaine.
Mahé-Plisson : Ecosse carnet de bord d'un pêcheur d'images. Des photographies
Laurent Cocherel : Ecosse instants de lumières, l'Ecosse guide nature.
Michel Duchein : Histoire de l'Ecosse. L'Ecosse a une histoire qui lui est propre. Elle n'est pas un simple prolongement de celle de l'Angleterre. Racontée par un inspecteur général honoraire des Archives de France.
Les conditions de navigation
Les journées sont longues en été. Une fois arrivé à destination le programme de navigation peut se contenter de sortie à la journée. Les mouillages sont proches les uns des autres. Disposer d'une bonne annexe correctement motorisée est un atout indispensable pour se rendre à terre. Le temps très variable alterne pluie (jamais longtemps) et soleil (parfois longtemps) la même journée. Vent ou calme plat se succèdent régulièrement.
Le long de la côte ouest de nombreux passages sont protégés par des chapelets d'îles, la mer y est rarement difficile. Par contre le vent est très très souvent dans l'axe des lochs, il est essentiel de disposer d'un bon moteur auxiliaire pour progresser contre ce vent contraire.
Les courants sont parfois impressionnants, et la mer présente des tourbillons tout aussi impressionnants, ils peuvent atteindre une dizaine de noeuds en particulier aux Orcades ou dans des goulets étroits, au large du Mull of Kintyre. La mer peut déferler rapidement en présence de houle ou de vents contraires. Tenir compte des heures de marée, des coefficients et bien entendu de la météo est à notre sens une prudence élémentaire.
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La météo
Diffusée à heures régulières par les Coast-Guards, toutes les 4 heures. Situation générale, prévision à 24 heures, et tendances pour les 24 suivantes. Les horaires et les canaux se trouvent dans les guides. L'élocution des speakers est correcte, ils répètent les phrases. Pas de problème de compréhension si on pratique un peu l'anglais malgré parfois un fort accent écossais. Les bulletins sont identiques à ceux de la BBC et du navtex.
Pratique
Argent : La monnaie est la livre sterling (£). L'Ecosse imprime ses propres billets qui ont un cours légal en Grande-Bretagne mais ne sont pas échangeable en France.
Linge : peu de blanchisserie ou laverie. Prévoyez du linge de rechange.
Les prises murales sont à trois broches mais sur les pontons même prises que dans nos ports de plaisance.
Poste-Télécommunication-Internet : peu de cybercafé mais accès internet gratuit dans toutes les bibliothèques. Téléphone et boite aux lettres reconnaissables.
Santé : rien de particulier si ce n'est se méfier des tiques lors de marches ou randonnées dans les sous-bois et hautes herbes pendant l'été. Se munir avant le départ de la carte européenne d'assurance maladie. Les urgences médicales sont prises en charge gratuitement dans les hôpitaux publics.
Quand y aller
De mai à octobre. Les mois de mai -juin et septembre-octobre sont superbes. Au printemps les jours rallongent, la nature se réveille et est toute en fleurs, à l'automne les couleurs sont époustouflantes. En juillet-août plus de monde, mais aussi le plus grand nombre de festivals, particulièrement à Glasgow et Edinbourg. Pour naviguer la saison idéale se situe de mai à septembre. En général les dépressions passent au nord de l'écosse durant cette période. En juillet-août plus de voiliers avec parfois une saturation des marinas. Mais il y a tellement de mouillage bien protégés.
700 milles à parcourir depuis la France. Si vous souhaitez partir et revenir avec votre voilier compter deux bons mois. Sinon il y a toujours la possibilité de louer un bateau sur place.
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Les documents
Soit les guides du Clyde Cruising Club, ils couvrent la totalité des côtes écossaises, Orcades et Shetland incluses. Soit les guides Imray, eux aussi couvrent la totalité des côtes écossaises et des îles du nord. Le découpage des zones est un peu différent entre les deux séries de guides mais les informations et leur utilisation sont quasi identiques. Tous ces guides sont rédigés en anglais bien évidemment. Nous avons panaché en fonction des guides que nous trouvions chez les shipchandlers. Pensez à vous procurer l'atlas des marées édité par l'Amirauté Britannique.
Les cartes Imray sont agréables à utiliser et présentent de nombreux cartouches pour les ports. Au verso se trouve la carte des courants et les références horaires des marées. Elles sont parfaites pour naviguer. En complément nous utilisons les cartes électroniques Navionics sur l'ordinateur du bord.
Remise d'une documentation complète à votre arrivée à la marina de Kirkwalle. Celle-ci vous fournit (en anglais) toutes les informations nécessaires pour naviguer au milieu de l'archipel des Orcades. Les plans d'une multitude d'abris et petits quais, la position de bouées de mouillage dévolues aux plaisanciers de passage. Est remis aussi une brochure sur les activités touristiques de cet archipel. Il en ira de même à Lerwick; documentations complète pour tous les ports et abris des Shetlands.
The Scottish Weather
Les quatre saisons dans la même journée. Voilà ce que dit la rumeur. Si vous n'appréciez pas le temps du matin, attendez donc l'après-midi, il vous conviendra rajoute les mauvaises langues.
Ceci est la conséquence d'un climat maritime sous l'influence du Gulf Stream et de la Mer du Nord. Ils se combinent pour assurer pendant les mois d'hiver une douceur que n'ont pas d'autres régions à une latitude similaire comme le Labrador beaucoup plus froid. Par contre les étés sont plus froids que les zones continentales.
Oui en Ecosse il pleut. Certes même assez souvent. Mais sur la côte est il y pleut beaucoup moins que sur les régions sud de l 'Angleterre par exemple. Alors alors!!
Au printemps et au début de l'été le temps est sous l'influence du déplacement vers le sud du "jet Stream" et des hautes pressions arctiques ce qui détermine souvent un temps calme et sec avec beaucoup de soleil. Eh oui!!
Le vent
Le passage des dépressions d'ouest en est apporte régulièrement du vent au navigateur. Les vents sont essentiellement de sud-ouest. Mais du printemps au milieu de l'été les dépressions passent plus au sud et les vents sont plus communément de secteur nord à est, d'une intensité de 10 à 15 noeuds.
Gare : les tempêtes peuvent survenir à n'inmporte quel mois de l'année dans cette zone.
Les vents dévalant les reliefs sont accélérés et leur vitesse amplifiée. Leur intensité s'accroît dans les longs couloirs que sont les lochs.
Ce « low wine » de 25° franchit le « spirit safe » un coffre de verre et de cuivre avant de pénétrer dans le second alambic le « spirit still ». Le stillman prélève des échantillons du précieux liquide dans le "spirit safe" jusqu’à ce que son intuition et son savoir-faire détectent le « middle-cut », le cœur du whisky. Seul le « middle cut » subit la seconde distillation. Les têtes et queues de distillation sont éliminées. Le « middle cut » titre déjà près de 70°.
La maturation va prendre des années. Trois années de vieillissement minimum sont nécessaires pour avoir le droit de porter le nom de Whisky. Il vieillit traditionnellement en fût de chêne. Fûts de chêne dans lesquels sont passés le Xérès, Porto ou Bourbon. Le whisky va ainsi sommeiller pendant des années s’imprégnant des tannins du bois. Cette maturation est aussi favorisée par un air froid et humide. La robe du whisky est liée aux essences de bois utilisées, ainsi que des premiers alcools contenus dans les tonneaux.
Compter 5 ans pour un malt des Lowlands, 8 à 15 ans pour un malt des Highlands. Les malts d'Islay peuvent atteindre 15 à 20 ans pour exprimer tous leurs arômes.
La dégustation demande de petits verres tel le « dram » en Ecosse. Verser deux doigts, agiter, humer, recommencer encore et enfin goûter. Inutile de chauffer un verre de malt dans la main. Eviter les glaçons. En Ecosse on ajoute « le chaser », un deuxième petit verre contenant de l’eau. Le mélange se fait toujours en bouche
Les terroirs
Quatre grandes régions tiennent lieu d'appellation.
Les Lowlands. Une campagne verdoyante avec à l'ouest Glasgow et à l'est Edinbourg à la frontière du Lothian. Réputées pour l'élaboration de Blends. La tourbe est absente et l'eau dans ces plaines ne peut avoir la même vivacité que celle des montagnes. Les malts présentent des notes herbacées et florales, un goût délicat et une robe d'or.
Les Highlands. Les hautes terres occupent la moitié du nord de l'Ecosse y compris les îles Hébrides et Orcades. Au nord dominante de tourbe nuancée de fumée et de miel. A l'est ils sont plus moelleux avec des notes fruitées ou herbacées. Robe or ambré à bronze.
Islay. Une île au sud-ouest. Une appellation à elle toute seule. Arômes aux caractères insulaires : tourbe, iode et algue. Robe du pâle au doré.
Le Campbeltown. Au sud-ouest de l'Ecosse entre l'île d'Arran et celle d'Islay au bout de la presqu'île de Kintyre. Les singles malts sont doux au nez un peu salé, des touches plus ou moins fumées.
Écosse pratique
Le Blend
Association d'un whisky de malt pour 1/3 environ et de whisky de grain pour le reste. Le malt fait le blend lui apportant saveur et arôme. C'est le whisky le plus vendu dans le monde.
Le single malt
Chaque malt whisky est le pur produit d'une distillerie, il revendique son appartenance à sa terre natale. Les différences entre chaque malt est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs. En premier bien sûr la qualité de l'orge et de l'eau (combien de temps a-telle cheminée dans les tourbières), mais aussi le climat local. L'alambic, dont la forme est spécifique à chaque distillerie, sera en fin de vie remplacé par un nouvel alambic qui aura la même forme mais les défauts eux aussi, seront reproduits à l'identique. Enfin la longue maturation en fût de chêne sera influencée par les conditions locales. Ainsi l'influence maritime, les embruns font que les malts de Islay libèrent de puissants arômes iodés et d'algues.
L'expérience et les secrets transmis de Stillman en Stillman assurent la pérennité de chaque malt.
La tourbe
Matière spongieuse, légère, conséquence de la dégradation, à l'abri de la lumière, de végétaux tels que les mousses, les feuilles, les bruyères, les algues. Récoltée en mottes dans les tourbières marécageuses. Combustible médiocre pour se chauffer mais essentiel à l'élaboration du malt écossais.
Le whisky
Distillé depuis des siècles en Ecosse, le whisky de malt est né de l’alchimie de trois éléments : l’eau, la tourbe et l’orge.
« Water, Fire and Time » : la règle d’or écossaise pour l’obtention d’un vrai whisky.
Que serait le whisky sans la pluie qui imbibe les landes de bruyère, s’embellit en s’infiltrant à travers la tourbe, en courant sur le granit et les mousses, gorge les sources, favorise la pousse de l’orge pour donner vie à ces grand malts patrimoine de la culture et de l’histoire écossaise; sans la tourbe millénaire qui enrichit de son fumet si délicat, par sa combustion lors du séchage, l’orge maltée; sans la patience du vieillissement en fût du précieux alcool.
L’orge est dépoussiérée puis mise à tremper deux jours dans une eau pure. Une eau de source à la couleur si particulière donnée par la tourbe, qui alimente et fait partie intégrante de la distillerie. Une fois égouttée l’orge est étalée à même le sol sur une aire de maltage, retournée deux à trois fois par jour pendant une dizaine de jours. Au bout de sept jours apparait le germe, le malt vert. Le malteur examine, hume et goûte le germe et décide ou non de stopper la germination. Mis dans un four aux cheminées à toits pointus au dessus d’un feu de tourbe l’orge est ainsi séchée et parfumé. La température, dans ce four, atteindra lentement 70 degrés dans une fumée dense, opaque.
Six semaines plus tard le malt est séparé du grain, moulu en farine, mélangé à une eau de source pure et bouillante. La pâte obtenue (le « mash ») est mis en cuve. L’orge y transforme son amidon en maltose. Le moût est passé dans des refroidisseurs pour abaisser sa température à 22° avant de rejoindre des cuves (« washback) de 5 mètres de profondeur. Là on additionne le moût avec de la levure pour transformer le sucre en alcool. La surface n’est plus battue par des balais de bruyère mais par des batteurs électriques. Au bout de 48 heures on obtient le « wash » un liquide clair et alcoolisé entre 7 à 8°.
Le « wash » passe dans d’énormes alambics à long cou en cuivre, dont les formes sont spécifiques à chaque distillerie. Le « wash » est introduit dans un premier alambic le « wash still », chauffé jusqu’à ébullition. La vapeur s’élève jusqu’au col de l’alambic, l’alcool plus volatile s’échappe en premier et se condense.
