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VENISE

Venise c'est cent dix-huit îles et îlots, un labirynthe de ruelles tortueuses sans fin à sillonner à pied, quatre cent-trente-cinq ponts enjambant cent soixante canaux, des places, des édifices religieux dont la basilique Saint-Marc est le joyau de la ville, le palais ducal chef-d'oeuvre de l'art gothique, les admirables façades des palais bordant le grand canal sans oublier tous ces autres palais disseminés au coeur de la cité le long de canaux et de places. Des barques noires à l'étrave et à la poupe relevées, à l'air penché, menées par un long aviron sous l'effort d'un rameur vêtu de noir ou de rayures rouges, la tête recouverte d'un canotier à large bord bordé d'un ruban flottant au vent, parcourent sans répit le dédale des canaux, ce sont les gondoles et les gondoliers, image éternelle de Venise.


Perdez-vous dans l'entrelacs des rues et des venelles, dans la mystérieuse et secrète Venise, la ville vous émerveillera encore et toujours à chacune de vos visites.

Place Saint Marc et le palais des Doges

 Place Saint Marc et la basilique Saint Marc

 Pont du Rialto

1300  avant notre ère, de petites communautés d'un peuple indo-européen, les Vénètes, avaient déjà colonisé certains îlots émergés d'une lagune de 50 km de long et de 15 km de large située entre les estuaires du Pô et du Piave, séparée de la mer Adriatique par un long cordon sablonneux. Du Vème au VIIIème siècle, sous la pression des hordes de Huns Goths et Lombard qui dévastaient les villes de la Vénétie, de nombreux réfugiés s'installèrent sur les îlots de la lagune malgré l'inhospitalité du lieu en particulier la présence d'un paludisme endémique. En 697, les diverses communautés décidèrent de s'unir et élirent le premier doge de l'histoire de Venise, titre de chef d'état qui perdurera pendant plus de mille ans, le dernier fut élu en 1789 et abdiqua en 1797 lorsque les forces napoléoniennes envahirent la cité Venise. Avec sa devise "Cultiver la mer et laisser la terre en friche", la ville devenait au XVème siècle une puissance mondiale, la république pouvait s'enorgueullir de posséder une flotte de 6000 vaisseaux marchands qui sillonait les mers du monde. L'enrichissement de Venise venait non seulement du commerce mais aussi de la finance, les vénitiens étaient devenus les premiers banquiers du monde. Puis, avec l'extension portugaise autour de l'Afrique et de l'ouverture de comptoirs en Asie, la découverte du Nouveau Monde par les espagnols, vint le déclin. A la même période l'Empire ottoman s'empare de nombreuses possessions vénitiennes en Méditerannée. Malgré tous ces évènements, Venise conserve son prestige, c'est aussi la grande époque des maîtres de la peinture vénitienne avec le Tintoret, Véronèse, Titien.


Au XVIIème siècle, le fléau de la peste ravage la ville; elle perd le quart de sa population. Puis dans les années qui suivent, l'Empire ottoman met à mal la république, il s'empare de la Crète (qui fut pendant 450ans vénitienne), les vénitiens sont expulsés de Constantinople par le Sultan. Venise voit ses ressources refluer, la ville s'appauvrie, s'endette pour tenir son rang de capitale des plaisirs. Au XVIIIème siècle le carnaval peut s'étaler sur six mois, six mois d'extravagances. Avec le maître de la peinture baroque Tiepolo, la vitalité ornementale et chromatique vénitienne atteind son zénith, Canaletto par la précision de son trait et sa minutie compose ses chefs-d'oeuvre véritables instantanés photographiques et formidable témoignage en restituant l'atmosphère de Venise à cette période, Guardi considéré comme un précurseur de l'impressionisme. Puis la fin du XVIIIème siècle voit la démission du dernier doge après l'invasion de la ville par les troupes napoléonniennes, Napoléon met fin à  la république de Venise.


En 1866 les Vénitiens choisissent le ratachement au nouvel état italien sur une consultation proposée par Napoléon III.

Dorsoduro, Punta della Dogana

Le grand canal vu du pont du Rialto

Dorsoduro vu du campanile de San Giorgio Maggiore

Au détour d'un canal

Grand Canal