NIPPON 日本
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Le jardin du Tô-ji illuminera notre dernière soirée à Kyôto. En effet à compter du 26 octobre (et pour une quinzaine de jours) le jardin est illuminé de milles feux et met particulièrement en valeur le plan d'eau et en vedette la pagode forte de ses 57 mètres de hauteur (pagode la plus haute du Japon).
27 octobre : Départ de Kyôto en train vers Tottori qui nous servira de base arrière pour visiter la côte de San-in au nord du Chugoku au bord de la mer du Japon. L'avantage de cette région restée en dehors des grands axes de comminication c'est d'avoir été préservée de l'agitation du monde moderne. Souvent ignorée des circuits touristiques, cette région encore sauvage et sous-peuplée foisonne de paysages grandioses, de sites culturels séduisants, de cités féodales.
La région de Tottori est le pays des immenses plages sablonneuses aux hautes dunes, son arrière pays peu peuplé s'ouvre sur des vallées ignorées, méconnues, parsemées de citées anciennes au charme conservé de la période Edo.
Hôtel au centre-ville, à proximité dé la gare et de l'agence de location de voiture. Un hôtel où s'arrête de nombreux japonais en déplacement pour leur travail. S'il ne paye pas de mine, si la chambre est exigue, le service est parfait est le petit déjeuner un must.
La ville de Tottori en elle-même est sans charme, construite selon un plan moderne aux larges avenues, aux bâtiments modernes, un port situé à l'embouchure de la rivière Sendai, sa réputation viens de ses vastes plages aux dunes immenses modelées par le vent et la mer qi attirent plus de deux millions de visiteurs annuels pour profiter du paysages et des magnifiques jeux d'ombre et de lumière particulèrement au crépuscule par beau temps. La côte est un enchevètrement de roches rouges, de sable ocre bordant une façade de falaises abruptes entaillées de grottes et de tunnels. Quelques quartiers anciens et temples ont malgré tout survécut aux séismes et incendies de 1942 et 1952 et les parcourir à pieds n'est pas désagréable.
28 octobre : La cité de Kurayoshi à 40 kilomètres de Tottori est sur la route du mont Daisen (1709 m) montagne sacrée pour les ascètes des temps anciens. Kurayoshi grande cité de l'époque Nara, cité marchande et artisanale dès le XVème siècle, les bâtiments construits au fil des siècles le long de la petite rivière Tamagawa sont connus sous le nom de "shirakabe dozôgun akagawara", signifiant littéralement "groupe d'entrepôts aux murs blancs surmontés de tuiles rouges". À l'origine, ces entrepôts construits durant les périodes Edo (1603 - 1868) et Meiji (1868 – 1912) avaient pour fonction de recevoir des marchandises telles que le soja ou le sake. Un air d'ancien Japon persiste encore ici et on déambule au milieu de salons de thé, de galeries d'art, d'ateliers d'artisans, de cafés qui ont investi ces anciens entrepôts. Dans le canal bordé de maisons blanches, enjambé de ponts de pierre, nagent les célèbres carpes rouges et noires koï. Ce quartier n'est pas très étendu, il se visite facilement à pied. Ne manquez pas l'atelier de cerf-volant Kurayoshi-ika où se perpétue la fabrication traditionnelle de ces engins volants. "Calamars volants" est la traduction littérale de kurayoshi-ika, ils sont construits en forme de losange selon un plan incurvé, les ailes sont ornées de dessins multicolores.
Le mont Daisen, un volcan à la forme conique très proche de celle du mont Fuji, s'élève dans l'ouest de Kurayoshi à 1739 mètres. Les pentes sont recouvertes d'une forêt dense et parcourues de nombreux chemins de randonnée. Une fois le sommet conquis (comptez environ 5/6 heures à l'aller et autant pour le retour) vous contemplerez un paysage montagneux grandiose et aurez une splendide vue sur la mer du Japon . L'hiver les skieurs remplacent les randonneurs sur les pentes devenues enneigées. L'ensemble fait parti du vaste parc national de Daisen-Oki. En automne la végétation se pare de teintes flamboyantes.
Avant tout le mont Daisen est une montagne sacrée, le domaine des dieux. Un temple bouddhiste était probablement présent dès 718 avant que le mont Daisen ne devienne un centre majeur de l'école ésotérique Tendai. Au cours du moyen-âge 160 temples secondaires s'éparpillent sur les flancs de cette montagne, 3000 moines-soldats sont au service de ces différents temples. La restauration de Meiji fait du shintoïsme la religion d'état, les biens du temple Daisen-ji sont alors confisqués et le monastère est même fermé en 1875. Quelques années plus tard, en 1903, il est de nouveau autorisé à rouvrir. Malheureusement la plus grande partie des bâtiments ont été détruits par des incendies au cours des siècles. Malgré tout l'ensemble du site est répertorié trésor national et plusieurs beaux édifices ont résisté à l'outrage du temps.
Une longue volée de marches raides mène à l'entrée du temple Daisen-ji au milieu d'arbres multicentenaires. Le bâtiment principal hondô détruit par un incendie en 1928 a été reconstruit à l'identique avec ses poutres d'origine en 1951. Actuellement le temple abrite quatre pavillons de prière et 10 sous-temples. Le bâtiment du trésor et le pavillon Amida-dô sont construits autour du bâtiment hondô. La parade de Miyuki a lieu en mai, c'est un défilé de personnes portant des vêtements traditionnels et des mikoshi (sanctuaires portatifs) somptueux. Les visiteurs auront l’impression de vivre dans le monde de l’époque de Heian (794-1185) ou de Kamakura.
30 octobre : Visite à la réserve ornithologique Mizutori de Yonago. Une grande lagune accueille au milieu de l'hiver la plus grande concentration d'oiseaux au Japon en particulier le cygne siffleur de la toundra sibérienne mais plus de 75 000 variétés d'oiseaux y hivernent. La réserve ornithologique recèle aussi des espèces de plantes aquatiques en voie d'extinction et des insectes d'eau géants assez rares. Pour protéger le site il n'est pas possible de descendre vers cette grande étendue d'eau. L'observation se fait derrière des baies vitrées (qui peuvent s'ouvrir), des télescopes et des jumelles sont disponibles pour obsever l'avifaune. Le personnel a été très attentif à nos demandes et nous a déniché dans la bibliothèque des livres ornithologiques des oiseaux en anglais (il y en avait seulement deux) et nous a aussi aidé à repérer et identifier certain d'entre-eux. Malheureusement nous étions trop loin pour faire des photos intéressantes.
31 octobre : Himeji le premier château inscrit au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO. Ce château puissant à la silhouette imposante et harmonieuse de couleur blanche domine la ville de Himeji de ses 91.9 mètres de hauteur, de ses 27 tours, de ses 21 portes, de ses 997 meurtrières (844 pour les armes à feu et 153 pour les arcs). La couleur blanche résulte de l'application d'un enduit obtenu à partir d'un mélange de chaux, de cendre de coquillage, de fibres de chanvre et d'algues. Cette couleur blanche vaut au château son surnom de "Héron blanc" (Shirasagi-jo). Construit sur une élévation au centre d'une plaine, cet édifice est construit autour d'un donjon principal (vu de l'extérieur ce donjon semble avoir 5 étages mais en fait l'intérieur révèle 7 étages dont un en sous-sol) entouré de trois tours-bastions englobées dans une enceinte de 3 km de long entourée de douves. Le château est défendu par un labyrinthe de portes, de mâchicoulis, de fossés, de passages dérobés, de remparts courbés en éventail. Les murailles de pierre sont recouvertes de toitures incurvées ondulantes habillées de plus de 350 000 tuiles.
La visite du bâtiment se fait selon un circuit fléché précis et débute par un chemin qui parcourt de nombreuses portes, des escaliers aux marches abruptes, de couloirs défensifs pour déboucher sur une vaste esplanade plantée de nombreux cerisiers et de pins. L'étape suivante mène au célèbre donjon, une tour haute de 46 m reposant sur un soubassement de pierres cyclopéennes. A l'intérieur pour grimper au plus haut des étages, la montée se fait par l'intermédiaire d'escaliers raides et sombres. La structure est constituée de gigantesques troncs de cyprès dont le diamètre peut approcher les un mètre de diamètre, le plus ancien aurait 780 ans. La plupart des étages sont vides mais la superbe structure en bois à elle seule est superbe. Il y a quand même quelques armes (sabres et fusils) et armures exposées.
Cette petite merveille architecturale n'a jamais subi la moindre bataille, le moindre siège ce qui lui a permi de franchir les siècles sans trop d'encombres.Une rénovation importante (de 2010 à 2015) a restitué au château sa forme et sa beauté originale.
Après avoir visité le château n'oubliez pas d'aller vous promener dans le très beau jardin Koko-en de 3.5 hectares composé de neuf jardins établi en 1992 sur le site archéologique où se trouvait la résidence ouest du seigneur féodal et quelques maisons de samouraïs.
Jardin Koko-en
1er novembre : voyage en train de Tottori à Tokyo. Retour à l'effervescence de la capitale. Un nouvel hôtel, toujours dans le même quartier car nous y avons déjà quelques habitudes.
2 novembre : Kamakura à une heure de train de Tokyo. Capitale du Japon de 1192 à 1333, bourgade traditionnelle où les Tokyoïtes aiment venir s'y promener le week-end.
Depuis toujours associée au bouddhisme zen la ville ne compte pas moins de 65 temples boudhiques mais malgré tout 19 sanctuaires shintoïstes. Le moine Eisai (1141-1215), fondateur de la branche Rinzai de l'école bouddhiste Tendai, fera deux voyages en Chine et c'est au retour du second qu'il introduit le bouddhisme zen, une école qui enseigne la méditation sans objet ou sans profit, la pensée sans pensée. Un second moine, le moine Dogen (1200-1253), responsable de la branche Soto, lui enseigne la technique de méditation assise le zazen où une grande part est accordée au travail sur la posture et la respiration. La branche zen Rinzai, l'une des trois principales secte du Japon, prospéra au cours du temps auprès des samouraïs et des nobles grâce au soutien du shogunat.
Notre visite débute au temple Kôtoku-in où une gigantesque statue en bronze de Bouddha trône en majesté. Une première statue en bois est érigée en 1247 sur ordre de l'épouse de Minamoto noYoritomo shogun de Kamakura mais un typhon abat cette statue cinq ans plus tard. Le shogun décide alors de faire élever une statue en bronze sur le modèle de la statue du bouddha Vairocana du Todai-ji de Nara.
Cette statue, coulée en 1252 va mesurer 11,4 m de haut et pèsera 124 tonnes. De plus à l'origine elle était recouverte de feuilles d'or. Amida, bouddha de la lumière éternelle, est assis en lotus. Les mains jointes par les pouces et la deuxième phalange des index, paumes tournées vers le ciel permettent d'atteindre le plus haut niveau d'illumination. La statue est creuse, il est possible de monter jusqu'au niveau des épaules par un petit escalier. Très impressionnant.
Ensuite nous remontons une rue piétonne étroite bordée de cafés, de restaurants, d'échoppes diverses, de boutiques souvenirs et finissons par croiser un Tori très haut qui marque l'entrée du sanctuaire Tsurugaoka Hachiman-gû fondé en 1063, dédié à Hachiman dieu de la guerre. Après bien des vicissitudes, il fut reconstruit en 1823 et depuis il abrite le musée des trésors nationaux avec une collection d'objets d'art religieux réalisés par des moines de Kamakura aux époques Kamakura et Muromachi.
Nous avons eu la chance d'assiter à plusieurs mariages shintoïstes, mariages qui se déroulent en public dans un pavillon ouvert où seuls les mariés et leurs invités ainsi que les prêtres et servants ont le droit de se trouver, les musiciens qui enchantent la cérémonie de leur musique sont installés sur un rebord qui jouxte le pavillon.
Ce jour était le jour de la fête des enfants et nous avons pu admirer un nombre incroyable d'enfants vêtus de kimonos spontueux traditionnels, le tout sous un soleil radieux. Vraiment une très belle journée
La journée s'achève par la visite du temple Kencho-ji siège actuel de la secte Rinzai au Japon. Construit sur ordre de l'empereur Gofukakusa durant la régence de Hojo Tokiyori (1227-1263). Travaux achevés en 1253. Constitué de 7 temples principaux et de 49 bâtiments secondaires. Mais nombre d'entre eux furent détruits au cours du XIV et XVème siècle par des incendies. A l'ère Tokugawa sous l'autorité du maître zen Takuan (1573-1645) le temple fut reconstruit à l'identique. Mais actuellement il ne reste plus que 10 temples secondaires en plus du temple principal. Le monastère où vivent les moines est interdit à la visite. La porte principale construite en 1754 est superbe, le temple de la cloche abrite une cloche fondue en 1225 et classée trésor national.
3 novembre au 6 novembre : séjour à Tokyo.
Visiter cette capitale à la plus forte concentration humaine au monde n'est pas si difficile finalement. Contrairement à ce que l'on pourrait craindre cette ville offre une diversité extraordinaire de modernité et de tradition. Facile à parcourir grâce à ses transports en commun. Il est facile de s'y déplacer à pied ou en vélo. Chacun des quartiers a ses spécificités. A vous de choisir en fonction de vos envies.
Ginza et Tsukiji le secteur le plus chic qui regroupe grands magasins et boutiques ultrachics, jardins traditionnels et nombreux restaurants.
Marunouchi et Nihombashi : palais impérial et gratte-ciel sans fin, modernité et histoire se côtoient ici.
Roppongi et Akasaka ici le design avant-gardiste, l'art et l'architecture priment, la nuit les noctambules y trouvent leur bonheur.
Ebisu et Meguro un des endroits préférés des Tokyoïtes et quartiers préférés des salarymens. Quartiers agréables et qui regorgent de restaurants modernes et huppés.
Shibuya : le centre emblématique. Des millions de gens arpentent traversent parcourent cet immense centre névralgique de la capitale, la gare y est immense. Un flot continu d'individus déferlent dans les rues au milieu d'un brouhaha où se mélangent bandes-son annonces consuméristes, slogans chantés des grandes enseignes, le bruit des appareils de jeu (pachinko). Attention ici il est facile de se perdre, pas de repères bien précis en dehors du repérage d'un magasin, ou de la célèbre "tour 109" ou d'une des entrées de la gare.
Harajuku et Aoyama : mode, luxe, shopping et tradition avec le Meiji-jingu et son parc arboré.
Shinjuku le poumon de la ville avec la gare la plus fréquentée au monde (4 millions de passagers par jour, 200 entrées et /ou sorties), son parc de 60 hectares et ses jardins traditionnels japonais mais aussi anglais et français.
Akebonobashi et Yotsuya : entourés de parcs un quartier résidentiel méconnu et ses temples et sanctuaires.
Ueno : un immense parc, le zoo, le musée national de Tokyo, un quartier populaire et authentique qui a peu changé depuis la fin du 19ème siècle.
Asakusa le coeur touristique du vieux Tokyo, le Senso-ji probablement le temple le plus ancien du Japon.
Pour une information complète sur Tokyo procurez-vous "TOKYO le guide idéal" de Jérôme Schmidt, une source de renseignements indispensables pour préparer une visite de la capitale nippone.
Retour à Ueno ce quartier populaire, grouillant de monde, aux rues bondées, aux innombrables magasins et boutiques diverses du marché d'Ameyoko. Une destination prisée des tokyoïtes le week-end. Le parc principal Ueno-koen abrite la plus forte concentration de musées de la ville et en particulier le musée national de Tokyo qu'il faut absolument aller visiter pour admirer la plus belle collection d'oeuvres d'art, d'objets divers japonais, surtout ne pas manquer la galerie des trésors de Horyu-ji avec ses masques, peintures sur rouleaux et autres statues de Bouddha. Visiter aussi le Ueno Tôshô-gû un sanctuaire dédié à Ieyasu Tokugawa le seigneur de guerre qui unifia le Japon. A voir l'étang Shinobazu où se réfugient des dizaines d'espèces d'oiseaux.
L'accès au Meiji-jingu le sanctuaire dédié à l'empereur Meiji (Mutsuhito) et à son épouse l'impératrice Shoken, au milieu d'un parc boisé de 70 hectares et plus de 170 000 arbres s'ouvre par un tori immense en cyprès taïwanais qui s'élève à 12 mètres de haut. C'est un des lieux de culte shintoïste les plus célèbres du Japon, et un lieu priviligié de promenade pour les tokyoïtes.
Indispensable à visiter le jardin de Rikugien un jardin de style Daimyo (seigneur féodal) avec l'esprit élégant de Waka (poésie traditionnelle japonaise). Fondé en 1702 par Yanagisawa Yoshiyasu confident fidèle du cinquième shogun Tokugawa Tsunayoshi. Le nom Rikugien se réfère à la classification de la poésie Waka dans le Kokin-shu (compilation impériale des Wakas éditée en 905). Le chiffre 6 qui se lit normalement "roku" en japonais est prononcé ici "riku" à la manière chinoise pour donner le nom de Riku-gien. Le pavillon de thé Tsutsuji-chaya construit en bois de rhododendron est l'un des rares témoignages architecturaux de l'époque Meiji. A côté du pavillon Takimi-chaya coule un petit ruisseau entre des roches, on y entend de subtiles touches sonores. Les Sekichu ou colonnes en pierre, 32 de ces colonnes subsistent sur un total de 88, désignaient les meilleurs points de vue sur le jardin. Horai-jima un minuscule îlot en forme d'arc inspiré par le Shinsen-shiso (notion taoïste) obéit au modèle Doukutsu-iwaguni (assemblage de pierres évoquant une grotte). Au sommet de Fujishiro-tog, la colline artificielle la plus haute du jardin (35 m), la vue sur le jardin est magnifique. Sasagani-no-michi un chemin aussi étroit qu'un fil d'araignée. Imo-yama et Se-yama les deux collines artificielles de l'île de Naka-no-shima sont la représentation allégorique de l'homme (Sé) et de la femme (Imo), une pierre Sekirei-ishi évoque le vieux mythe d'Izanagi et d'Izanami sur l'origine du Japon. Deshio-no-minato est l'endroit où la vue sur l'île de Naka-no-shima à droite, sur l'îlot d'Horaijima ainsi que sur la plage de Fukiage en face, est la plus belle. Naitei-daimon est la porte qui permet d'accéder au coeur du jardin.
Le chemin pour se rendre au temple Sensô-ji situé dans le quartier d'Asakusa passe d'abord sous une porte monumentale sous laquelle pend une grande lanterne en papier. Probablement le plus ancien des temples de Tokyo. Fondé en 628 après que des pêcheurs auraient ramené dans leur filet une statuette en or de la déesse Kannon Sumida. Face au bâtiment principal le brûleur d'encens attire un grand nombre de pélerins qui tentent par une gestuelle de grands mouvements des bras d'attirer vers eux les fumées d'encens pour leurs valeurs curatives. A proximité du temple principal s'élève un sanctuaire shintoïste (Asakusa-jinja) érigé en 1649 en hommage aux pêcheurs qui avaient pêché la statue de la déesse Kannon. C'est de ce sanctuaire que le 3ème week-end de mai deux millions de personnes assistent au Sanja matsuri qui est dédié aux trois pêcheurs à l'origine du sanctuaire, des centaines de bénévoles en costumes traditionnels portent, en poussant force hurlements et chants puissants, de lourds et volumineux palanquins.