Nouvelles du bord

Quelques oiseaux.

Le Petit Pingouin, appelé également Pingouin torda.

Le Guillemot de Troïl

Guillemot à miroir.

Fou de bassan revenant de la pêche.

Sterne arctique.

Une petite serie sur l'huitrier pie.

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21 juin : Le vent et la mer se sont calmés. La traversée vers la Norvège, dans cette mer du nord rarement apaisée, s'annonce relativement confortable. Le vent devrait être sud mais avec une tendance à vouloir tourner sud-est dans la nuit ou le lendemain du départ. Nous verrons bien.

Le port de Lerwick s'est vidé de ses pensionnaires depuis hier, le port est pratiquement vide, un nombre important de voilier attendait cette amélioration de la météo pour continuer leur route. Pour Noème direction Stavanger à 230 milles de Lerwick, amarres larguées à 5h30 UTC.

Dès le départ le vent est 20/25 noeuds de sud, un près pas trop serré pour commencer la traversée. Noème va ses 8 noeuds. La mer est agitée et croisée : c'est la mer du nord! Dans l'après-midi le vent commence déjà à tourner rapidement, le voilà de sud-sud-est. Cela devient serré sur la route. Décidement pas moyen d'avoir du portant depuis notre départ pour les longs trajets. A 15h30, après une brève concertation, changement de cap, Noème remonte sur Bergen à 50/55 degrés du vent. Quelle différence de confort à bord. Nuit sans émotions particulières, mais à cette latitude, un 21 juin, elle est si peu sombre qu'elle baigne dans un crépuscule de quelques heures avant que le soleil ne se lève sur l'horizon. La route passe à quelques distances de seulement deux plateformes pétrolières. Tout va bien à bord, le vent est toujours 20/25 noeuds, Noème avance 8/9 noeuds parfois des pointes à 10 noeuds.

Au petit matin changement de programme le vent se renforce 28/30 noeuds et tourne carrément au sud-est. Heureusement que nous n'avons pas continué la route sur Stavanger nous aurions du tirer des bords dès le petit matin.

24 heures après avoir quitté Lerwick voilà les eaux calmes de Korsforden, l'entrée qui mène à Bergen en prenant au nord la route intérieure, ou vers Stavanger en allant vers le sud. Noème a bien marché et la route a été rapide. Nous profitons d'un beau soleil et d'une mer intérieure calme vers Leirvik, petite bourgade de quelques milliers d'habitants. Des pontons visiteurs sont à disposition au fond de la darse. Une particularité norvégienne que nous avions déjà rencontré à Tromso : pour régler la nuit il suffit d'aller au parcmètre, de payer et de disposer le ticket à la vue sur un hublot ou panneau de pont. Le bâtiment des toilettes et autres commodités est ouvert toute la journée et à disposition des plaisanciers. Gratuité des douches, lave-linges et sèche-linges.

Avant d'arriver à Leirvik, au beau milieu d'un fjord, le moteur s'arrête brutalement, heureusement même au moteur il y a toujours un bout de grand'voile hissée. La route sur la mer du nord agitée a de nouveau mis en suspension des dépôts dans le réservoir de gasoile. Si à l'arrivée à Port Ellen la surprise fut grande et totale, cette fois-ci en 2 minutes chrono le moteur est reparti gaillardement après un bon coup de soufflette pulmonaire dans le tuyau en cause.