Nouvelles du bord
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23 juin : Environ 50 milles de Leirvik à Stavanger. Journée sans vent ou contre le vent, dans les fjords c'est ou contre ou pas de vent. Moteur du départ à l'arrivée avec un nouvel épisode d'arrêt moteur. Il va falloir s'en occuper. Car en pleine manoeuvre dans un port encombré avec du vent cela risque de devenir un sujet rapidement épineux.
Nous profitons du beau temps pour admirer le paysage. Notre dernière visite en Norvège remonte à 2010 nous avions alors navigué à deux reprises (2009/2010) en direction du nord depuis Bergen et Floro l'année suivante. Les paysages sont un peu à l'identique mais l'habitat est beaucoup plus dense, les villes plus conséquentes et l'activité industrielle de plus grande ampleur.
Ville industrieuse, capitale norvégienne de l'exploitation pétrolière, entre tradition et modernité, mais la modernité semble l'emporter sur la tradition, Stavanger est situé dans un véritable port naturel abrité de tous les vents. De multiples îles et îlots entourent ce port naturel. La stucture des quais est particulière, ces derniers sont répartis sur les berges du fjord et des îles de manière aléatoire chacun ayant semble-t-il construit son propre quai à la demande, autant pour les particuliers que les industriels. Il y a un nombre incroyable de petites marinas disséminées un peu partout dans les moindres infractuosités de la côte.
En début d'après-midi Noème se glisse vers le petit port de Vagen au centre de la ville entre deux énormes HLM à passagers, amarrés au quai. Très surprenant. Sur le quai nous apercevons Reidar qui nous fait de garnds signes. Nous accostons il monte à bord, quelques effusions faites de retenues, ici nous sommes chez les nordiques, et nous cherchons une place dans les deux petits ports municipaux réservés au bateau en transit. Tout est pris ou bien mal commode. Reidar nous propose alors d'aller à la marina où son bateau est amarré à l'année. C'est à 5 milles au nord sur une petite île reliée à Stavanger par trois ponts. Les ponts et les ferries sont tout aussi innombrables que les bateaux en Norvège.
Une place au ponton et voilà Noème installé pour quelques jours de tranquilité et en plus le séjour nous est gracieusement offert.
Le lendemain nous avons pris rendez-vous pour faire nettoyer les réservoirs de gasoile, ce sera pour mardi 28 juin.
En attendant ce sera visite de la région, souper cher Reidar en compagnie de son épouse (qui elle ne navigue pas), marche en montagne pour aller au fameux Preikestolen (Pulpit rock en anglais) falaise en aplomb de 604m absolument verticale et tellement célèbre que la foule s'y précipite : touristes du monde entier mais aussi norvégiens. Visite du Oil muséum : toute l'histoire technologique de l'explotation pétrolière et des plateformes de A à Z ainsi que la répercussion de l'utilisation des produits fossiles sur le réchauffement climatique. Flânerie dans les rues de la vieille ville bordées de maison en bois aux devantures fleuries.
28 juin : C'est le jour de nettoyage des réservoirs. Noème quitte la marina pour aller au garage c'est-à-dire que le garage en question a sa propre marina et les réparations sont faites directement depuis le ponton ou bien le bateau est mis au sec si il y a nécessité de travailler au sec. C'est vraiment bien organisé. Les prix sont norvégiens, conséquents quoi!