Nouvelles du bord
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23 mars : Portimao implantée sur les berges de la rivière l'Arade est une petite ville industrieuse qui vivait essentiellemnt de la pêche et de l'industrie liée aux conserveries de poisson, elle reste le premier port sardinier de l'Algarve.
Cette cité est maintenant, elle aussi, défigurée par le béton. Il y a toujours plus de béton. Malgé le nombre impressionant de building il s'en construit encore un peu partout.
Le soleil et les plages attirent de plus en plus les gens du nord mais hélas au détriment de l'aspect esthétique de l'ensemble. Les architectes ne semblent point posséder beaucoup d'imagination et leurs coups de crayon sont vulgaires et sans intéret.
S'il fut un temps où le poisson nourrissait la ville c'est maintenant l'explosion du tourisme qui la nourrit. Les plages sont immenses, le sable y est blond et très fin.
Le musée de Portimao est à voir. Installé dans une ancienne conserverie de poisson parfaitement rénovée, il retrace l'histoire de cette communauté à travers l'histoire de son passé archéologique, maritime et industriel.
L'église paroissiale Nossa Senhora de Conceiçao a de jolis panneaux d'azulejos du XVII et XVIII ème siècle.
Le vieux fort de Santa Catarina, ou plutôt ce qu'il en reste, accessible par une voléee de marches, une fois arrivé au sommet domine la longue plage de Praia da Rocha, plus de 2 km de long. Nous vous rassurons elle n'a point échappé, hélas, aux promoteurs immobiliers.
7 juillet : Passage du cap Saint Vincent sous un soleil de plomb accompagnés d'un petit vent de nord assez agréable en fin de matinée avant que le nortada, vent accéléré par les hautes falaises du cap Saint Vincent et de la Ponta de Sagres, ne devienne trop violent, ce qui se produit en général en fin de journée lorsque le vent du nord prend de la vigueur au cours de l'après-midi.
Le cap Saint Vincent et la ponta de Sagres sont deux caps sauvages impressionnants par la hauteur des falaises qui les constituent, balayés par les vents et aux pieds desquels la houle de l'Atlantique vient se réfléchir créant à l'occasion des mers croisées difficiles.
Si les conditions sont peu maniables il est possible de mouiller dans l'Enseada de Sagres ouverte au sud-et dans d'excellentes conditions protégée des vents de l'ouest au nord-est en passant par le nord.
La remontée sur Sines ou Lisbonne se fait le plus souvent en été au près. C'est la période où les alizés portugais bien établis soufflent du secteur nord avec beaucoup d'énergie.
Arrivés le soir à Sines, la ville natale de Vasco de Gama capitaine du premier voyage maritime aux Indes, devenue un port de commerce et pétrolier hyper actif dans le fond duquel une petite marina confortable a trouvé place. Devant la marina et la plage Vasco de Gamma le mouillage est autorisé sur fond de sable de bonne tenue mais ouvert au vent de secteur sud et qui rend vite inconfortable le mouillage lorsque le vent souffle de secteur sud. Il y a tout le confort dans cette marina et à des prix raisonnables par rapport à ce qui se pratique dans les marinas du sud.
Si la plage de ville est agréable attirant quelques touristes la ville en elle-même a peu d'intérêt. Un modeste château du XIII ème siècle domine la rade et héberge un musée dévolu à la vie de Vasco de Gama.
12 juillet : Le vent a soufflé de nord avec intensité (25/30 noeuds ) pendant 5 jours avant de se calmer un peu et que nous décidions de remonter sur Lisbonne sans avoir à tirer trop de bord, nous n'avions tiré qu'un seul bord du cap Saint vincent à Sines certes un peu musclé mais qu'un seul bord. Cette fois-ci nous allons tirer un seul bord de moteur car pas de vent même en passant le cap Espichel. Une fois rentrés dans l'estuaire du Tage, peu de bateaux, nous le remontons jusqu'à la marina Marinaexpo à 13 milles en amont. Marina très calme, confortable et moitié moins chère que les marinas de Cascais et Oeiras, sans les nuisances de la marina de Doca de Alcantara. Pour se rendre à Lisbonne il suffit de prendre le bus à l'arrêt tout proche de la marina et 10 minutes plus tard vous êtes arrivé au fameux quartier de l'Alfama, le vieux coeur de Lisbonne. Un lascis de ruelles odorantes et étroites, pavées, parcourues par les rails des tramways, des successions de placettes ombragées, les maisons décorées de guirlandes de linges, des escaliers étroits et tortueux. Parfois s'échappe d'une fenêtre grande ouverte un air de fado.
Mais en plein mois de juillet le tourisme a tout envahi, innombrables sont les bus à toiture ouverte, une incroyable noria de tuk-tuk tressautent sur les pavés emportant les touristes affairés et pressés aux 4 coins de Lisbonne sans que ces derniers n'imaginent certainement pouvoir déambuler le nez au vent, vagabonder dans ce labyrinthe pourtant pas si grand.
Nous sommes déjà passés à Lisbonne en 2011 c'est ici
Nous profitons d'un essouflement de l'alizé portugais pour remonter la côte portugaise sans avoir à tirer de bords dans une mer agréable et sans la grande houle de l'Atlantique.
16 juillet : Retour à Peniche.
17 juillet : Figuera Da Foz, cette fois-ci pas de houle à l'entrée du port ce qui en facilite l'entrée.
18 juillet : Povoa de Varzim.
19 juillet : Sanxenxo ria de Pontevedra, Espagne.
20 juillet : Muros dans la ria de Muros en Galice. Petite marina sympathique dans une ville de 9000 habitants qui n'a pas trop souffert de "la nouvelle architecture". La ville présente un certain intérêt, l’architecture se distingue par les arcades typiques de ses maisons, sous lesquelles les pêcheurs autrefois s’installaient pour réparer leur matériel de pêche, ravauder leur filets et même saler le poisson. Ces maisons jalonnent tout le quartier historique. Construites avec de grandes pierres de taille, elles arborent de larges galeries en arcade au rez-de-chaussée et de grands balcons aux étages. Au gré de la visite, il est également possible de découvrir deux des places les plus singulières de la ville, entre les rues Real, Axesta et le Paseo de la Marina : la place Santa Rosa, avec son superbe calvaire daté de 1789, et celle de la Pescadería Vieja, caractérisée par son étonnante fontaine en pierre et ses nombreuses tavernes. Parmi les édifices monumentaux, signalons l’hôtel de ville, le marché central ou l’arc de Don Diego. D’autres parties de la ville méritent également le détour, comme le sanctuaire de la Virgen del Camino ou l’ancienne collégiale Santa María, aujourd’hui connue sous le nom d’église San Pedro.
21 juillet : Muxia.
22 juillet : La Corogne.
23 juillet : Viveiro. Le passage du Cap Ortegal est un peu venteux et pluvieux mais rien de bien méchant. L'arrivée à Viveiro se fait sous un soleil un peu timide mais la chaleur est bien présente. En pleine mer Cantabrique, les eaux se mélangent à l'embouchure du fleuve Landro pour former la ria de Viveiro. La ria est parsemée de ravissantes criques et plages comme Area ou Covas(qui fait 1,5 km). La ria est parfaitement adaptée à la plongée sous-marine, avec une faune et une flore uniques mais surtout avec une trentaine de navires engloutis au fond de la ria de Viveiro, témoignage de la bataille navale terrible qui s'y est déroulée pendant la guerre d'indépendance espagnole.
25 juillet : Ribadeo. La ria de Ribadeo est le lien naturel qui unit le territoire galicien et les terres asturiennes sur l'autre rive. La principale localité de cette ria profonde, dessinée par la rivière Eo, est Ribadeo. Le marquis de Sargadelos fut l'instigateur moderne de cette ville dont l'édifice le plus éminent est le «pazo» (manoir) moderniste des frères Moreno. Au départ du port de Porcillán, d'origine romaine, une agréable promenade à pied conduit au phare de l'île Pancha, situé à l'entrée de la ria, en passant par les ruines du château de San Damián. Au retour, quoi de plus agréable qu'une dégustation des produits de la mer extraits de la ria, tels que bucardes, clovisses et huîtres qui, avec les saumons, truites et anguilles de l'Eo, sont les vedettes de la gastronomie locale. Sans oublier les desserts exquis élaborés par les religieuses du couvent Santa Clara.Il faut réserver un moment pour contempler As Catedrais, une étendue de sable parmi les plus belles du littoral galicien. Ses rochers, en formant des arcs naturels, semblent dessiner une cathédrale. Ce paysage magique et changeant selon les marées couronne cette superbe promenade face à l'immensité de la mer.