Journée Puerto Lopez
Journée Puerto Lopez
Accueil
Ecuador p3
Accueil
Ecuador p3
Journée Puerto Lopez
Journée Puerto Lopez

            Vilcabamba, blottie au fond d'une vallée remarquable à 1700 m d'altitude, bénéficie d'un climat tempéré et clément. Les températures, douces, varient entre 18 et 22°C tout au long de l'année. Ce petit village dont le nom Quechua Vilcabamba peut se traduire par "vallée sacrée" est irrigué par deux fleuves : le Uchima aux eaux froides et le Chamba aux eaux tièdes.         

            Luis Hernando de la Vega fonda la ville en 1576 mais sa réputation internationale date des années 1950, période à laquelle débuta de nombreuses études pour déterminer si les habitants de cette vallée avaient bien la longévité qu'ils prétendaient avoir : certains auraient vécus 120 ans et les centenaires n'y seraient pas rares. Après de nombreuses recherches il a pu être établi qu'un nombre non négligeable de la population de cette vallée atteignait un âge avancé sans toutefois atteindre les grands âges canoniques annoncés.

            Les facteurs responsables de cette longue vieillesse heureuse sont liés au mode de vie et à l'alimentation : une absence de stress, une alimentation essentiellement végétarienne, une eau aux propriétés curatives pour le cholestérol, une activité physique journalière et un climat aux températures toujours égales et à une humidité constante de 65%.

            De nos jours, des étrangers, pour bénéficier des effets curatifs réels ou supposés des lieux, viennent s'installer espérant ainsi vivre une longue vieillesse heureuse. Et même s'il n'en était rien le charme indéniable de ce petit village où le temps paraît immobile et les contacts humains chaleureux  vous ferait vite oublier le temps qui passe corollaire de cette vieillesse honnie.

Aux environs, des parcs sont à visiter : El Parque el Cajas, El Parque Recreational Yamburara (http://www.loja.gob.ec/contenido/vilcabamba), le Parc National du Podocarpus (http://ambiente.gov.ec/webloja/parque/pnp.htm) qui doit son nom au seul conifère natif de l'Equateur le Podocarpus ou Romillero. Ce parc qui a une centaine de lagunes est magnifique, la biodiversité qu'il abrite est incroyable : 4000 plantes, 560 espèces d'oiseaux, des orchidées à profusion.

            De Vilcabamba à Puerto Lopez  la route, avant de rejoindre la côte, sillonne, battue par les vents, la haute montagne au-dessus des nuages ou dans le brouillard si ce n'est sous les rafales de pluie avant de descendre abrupte et cahoteuse vers la plaine côtière. Paysages grandioses et fantasmagoriques avant que les nuages ne s'éffilochent et disparaissent au gré de la descente. Après la fraîcheur des sommets, la chaude moiteur de la bande littorale envahit l'atmosphère. C'est le retour des températures équatoriales et des longues plages de sable.

            Traversée de Machala capitale de l'Oro sans grands attraits touristiques; sa prospérité vient de la culture de la banane mais aussi de la crevette qui a fait disparaître la plus grande partie de la mangrove. Malheureusement les agressions de touristes n'y sont pas rares. Puis Guayaquil avec ses 3 millions d'habitants et sa réputation de ville dangereuse. C'est aussi le plus grand port  et le centre économique d'Equateur. Le centre a depuis quelques années été assaini, modernisé et surtout sécurisé mais la ville reste dangereuse pour les tourites en dehors de cette zone sécurisée..

 

            L'arrivée sur une petite hauteur permet d'admirer la jolie baie où est installé le village de pêcheurs de Puerto Lopez. Au mouillage les barques multicolores se dandinent doucement sous l'effet d'une petite houle qui vient mourir sur la plage. Une multitude de pélicans et frégates survolent la baie à la recherche de poisson. Si à Puerto Lopez l'activité principale est la pêche sa plage attire de nombreux touristes du pays qui viennent ici passer des vacances au calme dans une ambiance bon enfant.

            Les rues sont de terre et le Malecon est bordée de traditionnelles maisons de bois à galeries. Ici point de port mais des barques et bateaux à moteur mouillés dans la baie. La nuit les pêcheurs partent en mer et reviennent le lendemain matin vendre le fruit de leur pêche sur la plage, c'est un spectacle en soi. L'après-midi la plage retourne aux baigneurs et aux marchands de glace. Il y a très peu de touristes étrangers. Ils viennent pour les baleines à bosse qui émigrent dans cette zone maritime entre juin et septembre et aussi pour le Parc National de Machalilla où il faut se rendre, sa flore et sa faune se rapprochent de celles des îles Galapagos.

Pour l'activité de pêche en images à Puerto Lopez cliquer ici.

            Puis sera le retour vers Quito avec un arrêt à Tonsupa petite ville aux plages de sable agréable mais malheureusement devenue la proie, ces dernières années, des promoteurs immobiliers et de nombreux immeubles se sont mis à pousser comme des champignons.














 

            Une brève incursion en lisière de l'Amazonie dans la province de Napo ne nous permettra pas d'explorer l'Oriente ou région amazonienne riche d'une faune exceptionnelle : oiseaux bariolés (plus de la moitié des 8500 espèces décrites dans le monde), 1200 espèces de papillons, des reptiles, une multitude d'insectes, de grands prédateurs comme le jaguard ou le puma, mais aussi des singes, des tatoos et des tapirs, des caïmans, des lézards et des serpents. Malgré cette impresionnante faune il est extrêmement difficile de voir les animaux car à la moindre alerte ils fuient et se cachent, et pouvoir les observer requiert un bon guide sans que cela ne soit une garantie pour les démasquer au milieu de la végétation luxuriante. La flore est elle aussi tout aussi exceptionnelle.

            Dans cette forêt de nombreux peuples essaient de conserver leur mode de vie et leur tradition dont les fameux Shuar ou Jivaro connus pour leur technique de réduction de tête. Tous ces peuples se sont organisés en une fédération Shuar et essaient par tous les moyens de préserver leur identité. Mais voilà dans le sous-sol sommeille de nombreux barils de pétrole que de nombreuses sociétés pétrolifères voudraient bien exploiter. Depuis 1967, découverte des premiers gisements, la production ne cesse d'augmenter et le projet Yasuni instauré par le président Correa en 2007 (non exploitation du pétrole dans la zone protégée Yasuni contre une compensation financière internationale de 3.6 milliards de dollards sur 12 ans) a échoué. Cette compensation n'a été versée qu'à hauteur de 0,37% de la somme espérée. Le 16 août 2013 le président Correa a déclaré renoncer à ce projet et de fait envisager l'exploitation du pétrole dans la région amazonienne. Les Amérindiens vont devoir se battre si ils veulent continuer à vivre selon leurs coutumes ancestrales.


 

            La Mitad del Mundo ou la moitié du monde, à une vingtaine de kilomètres au nord de Quito et à 2500 mètres d'altitude. C'est la ligne de séparation équinoxiale qui sépare lhémisphère nord de l'hémisphère sud. Il y a un monument en haut duquel on peu admirer la ligne de l'équateur tracé à même le sol. De plus dans le monument que l'on redescend par un escalier il y a un musée ethnographique   qui met en valeur la diversité des populations équatoriennes.
























            La dernière étape, avant de regagner Quito, est Sangolqui une petite bourgade endormie du nord de l'Equateur mais il y a un restaurant typique ou est servi un plat local le cochon grillé tout a fait délicieux à consommer.

            Voilà c'est la fin du voyage. De l'Equateur il nous reste à visiter l'a forêt amazonienne et bien sûr les Galapagos un monde insulaire hors du temps où Darwin jeune naturaliste anglais fit une série d'observatin qui est à l'origine de sa théorie de l'évolution qu'il publia en 1859 : De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle.